Amoureuse de son patron
EAN13
9782280814768
ISBN
978-2-280-81476-8
Éditeur
Harlequin
Date de publication
Collection
Création pour reprise
Nombre de pages
152
Poids
84 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
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Amoureuse de son patron

De

Harlequin

Création pour reprise

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1.?>La matinée était particulièrement froide lorsque Alexandra Hill arriva chez elle. Après les vacances au ski qu'elle venait de passer avec ses amis dans les montagnes de Nouvelle-Zélande, elle ne s'attendait pas à affronter une température aussi rigoureuse en rentrant à Brisbane. C'était certainement la journée la plus froide jamais enregistrée pour un mois de mai ! Finalement, elle était ravie d'avoir gardé son anorak et son écharpe !En descendant du taxi qui la ramenait de l'aéroport, elle eut la surprise de découvrir, devant la porte de sa maison de Springhill, son patron qui l'attendait.— Alexandra ! Dieu soit loué ! s'exclama Simon Wellford en la prenant dans ses bras. Ta voisine ne savait pas si tu rentrais aujourd'hui ou demain. J'ai besoin de toi. J'ai absolument besoin de toi !Le sachant marié et heureux en ménage, elle commença par se dégager de cette étreinte intempestive.— Ecoute, Simon. Je suis toujours en vacances...— Je sais, l'interrompit-il. Mais je te revaudrai cela, je te le promets !Alexandra soupira. Elle travaillait dans l'agence de traduction de Simon comme interprète et elle était habituée à son impulsivité.— Quelle est l'urgence cette fois ? s'enquit-elle.— Urgence n'est pas le mot, objecta-t-il. Il s'agit de la Goodwin Minerals Company, c'est donc plutôt une magnifique opportunité !— Je ne connais pas cette société, je ne comprends pas ce que tu veux dire.Simon eut un claquement de langue impatient.— C'est une énorme entreprise, au premier rang de l'exploitation des gisements d'opale. Ils tentent de s'implanter en Chine et ont entamé des négociations, ici, à Brisbane, avec un consortium chinois. Leur interprète de mandarin est malade et ils cherchent un remplaçant.Alexandra ouvrit sa porte et déposa sa valise à roulettes dans le vestibule.— Un interprète sur site ?— Ecoute, Alexandra... Je sais que, jusqu'ici, tu n'as travaillé pour moi que par téléphone, mais tu es très douée.— Il s'agit d'industrie minière, fit-elle remarquer. Donc de termes techniques.— Non. C'est en fait une mission très relationnelle, qui se déroule en général au cours de réceptions. Ils souhaitent s'assurer que tu es à l'aise dans ce genre d'occasions...— Tu leur as dit que je ne mangeais pas les petits pois avec un couteau ? termina Alexandra, avant d'éclater de rire devant l'expression blessée de son patron.— Je leur ai précisé que tu étais issue d'une famille de diplomates. Cela les a apparemment rassurés, répondit-il prudemment.Par contre, Simon Wellford aurait émis quelques réserves quant à la capacité d'Alexandra à tenir ce rôle. Ses manières ou sa pratique du mandarin n'étaient pas en cause, bien sûr, c'était la façon dont elle s'habillait qui l'inquiétait quelque peu.Il ne l'avait jamais vue porter autre chose que des jeans et des sweaters, agrémentés d'écharpes colorées dont elle aimait s'affubler. Sous une chevelure apparemment indomptable, les lunettes qu'elle arborait n'ajoutaient rien à son charme.Un vrai bas-bleu ! Jusque-là, sa tenue vestimentaire n'avait pas posé de problème : elle n'était pas au contact du public. En revanche, avec un client aussi important que Goodwin Minerals, elle serait amenée à s'intégrer dans un milieu élégant.Il décida de remettre à plus tard ce problème, l'important était de décrocher cette mission et le temps pressait.— Saute dans ma voiture, Alexandra, commanda-t-il. Nous avons un entretien chez Goodwin dans vingt minutes.Alexandra le regarda avec stupéfaction.— Simon... Tu plaisantes ! Je viens à peine d'arriver ! Laisse-moi au moins le temps de prendre une douche et de me changer. De plus, je ne suis même pas sûre de vouloir accepter cette mission !— Alexandra. Je t'en supplie !Simon marcha jusqu'à sa voiture garée le long du trottoir et ouvrit la portière côté passager.— Non, attends ! s'écria la jeune femme. Ne me dis pas que tu t'es engagé auprès de Goodwin Minerals, sans même savoir si je rentrais aujourd'hui et si j'accepterais ?— Je sais, dit-il en haussant les épaules. Cela semble un peu...
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