Histoire et belles-lettres à Grasse au XVIIIe siècle, 1, Une histoire de Grasse, 1762
Format
Broché
EAN13
9782864106258
ISBN
978-2-86410-625-8
Éditeur
Serre éditeur
Date de publication
Séries
Histoire et belles-lettres à Grasse au XVIIIe siècle (1)
Nombre de pages
361
Dimensions
24 x 16 cm
Poids
500 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Dès 1878, l’abbé Massa consacre, dans sa galerie d’« Hommes célèbres de Grasse », une notice au père Antoine Cresp, de l’ordre des frères prêcheurs. Il y mentionne son Histoire de Grasse, « restée inédite », ainsi que sa relation manuscrite d’un Voyage à Rome. Il affirme également, sans davantage de précisions, que ce religieux « sut trouver du temps pour cultiver la poésie et les belles-lettres ». Le dépouillement de fonds municipaux, départementaux et nationaux a permis de localiser à la fois les ouvrages que cite l’abbé Massa, et ceux auxquels il fait allusion. Certains ont connu les faveurs de l’édition, d’autres sont demeurés manuscrits. Ce sont ces derniers, plus difficilement accessibles, que Gilles Sinicropi se propose de présenter et de transcrire sous le titre Histoire et Belles-Lettres à Grasse au XVIIIe siècle. Le premier volume est consacré à celui des écrits du père Cresp qui n’a cessé d’être cité par des générations d’historiens : les Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique et civile de la ville de Grasse. Son sujet -une Histoire de Grasse-, mais surtout la méthode employée -qui consiste à présenter les sources et à publier des documents inédits-, expliquent probablement son succès. Dans sa préface, le religieux dominicain souligne la place centrale des évêques qui précisément structurent l’ouvrage. Chacun d’eux, réparti chronologiquement entre l’Eglise d’Antibes et l’Eglise de Grasse, depuis « Armentaire ou Hermentaire » jusqu’à François de Prunières, dernier évêque du diocèse sous l’Ancien Régime, dispose d’une notice, parfois très détaillée. Aucun historien ne s’est pourtant véritablement penché sur cette Histoire et sur les diverses transcriptions qui en ont été faites à partir du dernier tiers du XVIIIe siècle. Or, leur analyse et leur confrontation permettent d’affirmer que les exemplaires les plus anciens ne sont ni les originaux, ni les plus complets. Les autres copies identifiées, plus « récentes », diffèrent également considérablement en fonction des choix opérés par leurs auteurs. L’enjeu consistait dès lors à livrer, en croisant les manuscrits disponibles, une présentation et une analyse détaillées des Mémoires, suivies d’une transcription qui soit la plus complète possible afin de proposer, comme le souhaitait le père Cresp lui-même dans sa préface, ce qui « naturellement entreroit dans l’histoire [de Grasse] si quelqu’un l’entreprenoit ».Gilles SINICROPI est enseignant et Docteur en Histoire. Après avoir édité sa thèse sous le titre « D’oraison et d’action ». Les Carmes déchaux en France aux XVIIe et XVIIIe siècles (P.U.S.E., 2013), il a publié l’histoire et le catalogue des ex-voto d’un sanctuaire provençal (Valcluse, « La Notre-Dame » du pays de Grasse, Serre, 2014). Les recherches qu’il a ensuite menées sur le dominicain Antoine Cresp lui ont permis d’identifier plusieurs de ses manuscrits, dont les Comédies nouvelles, un recueil de pièces de théâtre qu’il présentera prochainement dans un 2e volume d’Histoire et Belles-Lettres à Grasse au XVIIIe siècle.
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