- Format
- Broché
- EAN13
- 9782738135223
- ISBN
- 978-2-7381-3522-3
- Éditeur
- Odile Jacob
- Date de publication
- 25/01/2017
- Collection
- Sciences
- Nombre de pages
- 186
- Dimensions
- 22,1 x 14,5 x 1 cm
- Poids
- 262 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
Qui dit couple, en science, pense aussitôt aux physiciens Pierre et Marie Curie.
Il faut désormais leur adjoindre leurs contemporains neurobiologistes Jules et Augusta Dejerine, dont les travaux scientifiques sont indissociables. Alors que Jules se consacre surtout aux études cliniques, c’est Augusta, première femme reçue à l’internat des hôpitaux de Paris, qui assure tout le travail de laboratoire.
Mais la jeune émigrée américaine d’origine polonaise, ardente féministe de surcroît, ne peut espérer d’autres honneurs que l’estime de ses collègues, à une époque où les femmes de science se comptent sur les doigts d’une main.
Après sa thèse de médecine, elle se consacre entièrement à un projet d’une ampleur hors du commun : l’analyse du cerveau en coupes sériées, leur coloration et leur examen au microscope, dont résulte une nouvelle Anatomie des centres nerveux (1901) qui a aussitôt, par sa précision et ses qualités graphiques, un retentissement international. Jules Dejerine, lui, finit par occuper la chaire de Jean-Martin Charcot, à la Salpêtrière, mais ses publications mettent en cause bien des affirmations du maître, ce qui le placera longuement en marge du milieu académique et médical parisien.
Une grande histoire d’amour et de science que Michel Fardeau conte ici avec une passion contagieuse
Il faut désormais leur adjoindre leurs contemporains neurobiologistes Jules et Augusta Dejerine, dont les travaux scientifiques sont indissociables. Alors que Jules se consacre surtout aux études cliniques, c’est Augusta, première femme reçue à l’internat des hôpitaux de Paris, qui assure tout le travail de laboratoire.
Mais la jeune émigrée américaine d’origine polonaise, ardente féministe de surcroît, ne peut espérer d’autres honneurs que l’estime de ses collègues, à une époque où les femmes de science se comptent sur les doigts d’une main.
Après sa thèse de médecine, elle se consacre entièrement à un projet d’une ampleur hors du commun : l’analyse du cerveau en coupes sériées, leur coloration et leur examen au microscope, dont résulte une nouvelle Anatomie des centres nerveux (1901) qui a aussitôt, par sa précision et ses qualités graphiques, un retentissement international. Jules Dejerine, lui, finit par occuper la chaire de Jean-Martin Charcot, à la Salpêtrière, mais ses publications mettent en cause bien des affirmations du maître, ce qui le placera longuement en marge du milieu académique et médical parisien.
Une grande histoire d’amour et de science que Michel Fardeau conte ici avec une passion contagieuse
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Augusta Dejerine-Klumpke, 1859-1927, Pionnière de la médecine et féministe exemplaireJacques PoirierFiacre25,00
-
Insertion sociale des personnes handicapées, méthodologie d'évaluationJean-François Ravaud, Michel Fardeau"CTNERHI – Centre Technique National d'Etudes et de Recherches sur les Handicaps et les Inadaptations"
-
L'homme réparé, Artifices, victoires, défisLouis Avan, Henri-Jacques Stiker, Michel FardeauDécouvertes Gallimard
-
Réduire les handicaps, rapport des groupes de travail réunis à l'initiative de la Mission pour la valorisation économique et sociale, juillet 1984France, Direction de la pharmacie et du médicamentInserm