La dernière guerre de Vendée, La duchesse de Berry et les légitimistes, 1830-1840
EAN13
9791035309916
Éditeur
Geste Éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La dernière guerre de Vendée

La duchesse de Berry et les légitimistes, 1830-1840

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Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791035309916
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    17.99

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Cherchant à aller au-delà de l'épopée de la duchesse de Berry et à retrouver
les paysans qui participaient au mouvement légitimiste, Laurent Morival a
rassemblé dans sa thèse les signes d’un « légitimisme populaire ».

Avant de repérer les principaux acteurs de la légitimité, les faits recueillis
rendent compte d’une opposition multiforme qui trouve une expression
politique. Ensuite, l’objectif est de montrer comment les « insoumis » à
l’armée et des ruraux se sont mêlés à l’épopée de la duchesse de Berry, dont
l’échec était prévisible avant même la tentative de soulèvement de juin 1832.
A partir du début du mois de juin 1832, la répression s’accentue dans le cadre
de l’état de siège, puis elle trouve une nouvelle orientation sous la
responsabilité de Paulze d’lvoy, préfet de la Vendée de 1833 à 1841. Durant
cette période, l’autorité préfectorale s’est affermie. Les actes de la «
chouannerie » deviennent de plus en plus rares. Quelques « insoumis » à
l’armée échappent à la répression. Ils ne vivent pas isolés. Ils sont soutenus
par la famille, les voisins, les nobles locaux mais aussi par les réseaux
clandestins. Les années 1835-1836 marquent alors un tournant. La violence
disparaît progressivement. Les autorités n’envisagent plus avec sévérité les
actions isolées. La répression s’estompe. Les mesures de clémence judiciaire
permettent d’envisager une forme de réconciliation. Les crises économiques et
politiques des années 1839-1840, en France, n’affectent pas la Vendée. Aucun
trouble sérieux n’apparaît. Mais le département n’est pas pour autant pacifié.
Les autorités restent vigilantes. Au moindre incident, l’imaginaire répressif
l’emporte. Cette fin de décennie permet cependant d’envisager la pacification.
Mais le légitimisme reste une valeur. Toutefois les ruraux ne prennent plus
les armes et la noblesse légitimiste trouve une autre voie d’opposition dans
l’écriture pour justifier l’échec de 1832 et commence à s’impliquer dans le
domaine économique, afin de rentrer en compétition avec les libéraux.

Grâce aux petits actes d’insoumission de ces chouans, cet ouvrage nous montre
l’histoire d’une Vendée populaire dont la mémoire reste encore vive
aujourd’hui.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Laurent Morival est docteur en histoire contemporaire de l’Université de
Nantes, enseignant dans le secondaire et membre associé au laboratoire TEMOS
(Temps, Mondes, Sociétés), CNRS FRE 2015, Université d’Angers, Bretagne Sud et
Le Mans. Il vit à Les Clouzeaux en Vendée.
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