- EAN13
- 9791035104986
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 03/02/2021
- Collection
- Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Art et État sous la IIIe République
Le système des Beaux-arts : 1870-1940
Marie-Claude Genet-Delacroix
Publications de la Sorbonne
Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791035104986
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14.99
L’État, en la personne de son souverain, a depuis toujours entretenu avec
l’art un rapport privilégié. L’histoire de l’art qui traite des artistes et de
leurs œuvres et l’histoire qui exalte la gloire du Prince se rencontrent
aisément autour des Princes-mécènes qui ont encouragé les arts et honoré les
artistes. Mais quand le Prince est devenu l’Etat républicain, depuis 1875
donc, tout devient beaucoup plus complexe. Comment définir un style, juger
l’action, ou évaluer le rayonnement d’un « Prince » collectif, anonyme et
changeant ? L’État républicain se veut respectueux de la liberté de création
(intellectuelle, artistique), des goûts et des opinions de tout un chacun :
peut-il avoir une politique de l’art, voire une esthétique qui inspire son
mécénat ? Au-delà des simplifications habituelles sur « l’art officiel » et
l’oppression des artistes d’avant-garde, Marie-Claude Genet-Delacroix montre
que la gestion du patrimoine, la politique éducative en matière d’art, le
soutien de la création s’intégrent dans un véritable système des Beaux-Arts
qui, loin d’être un supplément d’âme accessoire, joue un rôle capital dans le
triomphe et la pérennisation du modèle républicain français, libéral et
démocratique.
l’art un rapport privilégié. L’histoire de l’art qui traite des artistes et de
leurs œuvres et l’histoire qui exalte la gloire du Prince se rencontrent
aisément autour des Princes-mécènes qui ont encouragé les arts et honoré les
artistes. Mais quand le Prince est devenu l’Etat républicain, depuis 1875
donc, tout devient beaucoup plus complexe. Comment définir un style, juger
l’action, ou évaluer le rayonnement d’un « Prince » collectif, anonyme et
changeant ? L’État républicain se veut respectueux de la liberté de création
(intellectuelle, artistique), des goûts et des opinions de tout un chacun :
peut-il avoir une politique de l’art, voire une esthétique qui inspire son
mécénat ? Au-delà des simplifications habituelles sur « l’art officiel » et
l’oppression des artistes d’avant-garde, Marie-Claude Genet-Delacroix montre
que la gestion du patrimoine, la politique éducative en matière d’art, le
soutien de la création s’intégrent dans un véritable système des Beaux-Arts
qui, loin d’être un supplément d’âme accessoire, joue un rôle capital dans le
triomphe et la pérennisation du modèle républicain français, libéral et
démocratique.
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