Saint Augustin. Un voyage au coeur du temps, 3. Du Temps des Promesses aux Temps des Fins
EAN13
9791030009088
Éditeur
Presses Universitaires de Bordeaux
Date de publication
Collection
Imaginaires et Écritures
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Saint Augustin. Un voyage au coeur du temps

3. Du Temps des Promesses aux Temps des Fins

Presses Universitaires de Bordeaux

Imaginaires et Écritures

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791030009088
    • Fichier PDF, libre d'utilisation
    • Lecture en ligne, lecture en ligne
    14.99
Après avoir « revisité » l’Histoire romaine, dans les Livres I-X de La Cité de
Dieu (Vol. 1), voici que, dans les Livres XI-XXII, Augustin déploie sous nos
yeux émerveillés une immense fresque, vaste « Légende des Siècles », de la
Création du Monde au Jugement dernier. Après en avoir parcouru les premières
étapes dans les Récits des « Commencements » - des Origines du Monde à la Tour
de Babel -, se fondant sur l’unique auctoritas des Écritures (Vol. 2),
Augustin, dans un premier temps, tentera, en s’inspirant de sources
extérieures, d’établir des « synchronismes » entre l’Histoire profane (le «
Temps des Hommes », depuis l’émergence des Empires mésopotamiens) et
l’Histoire sainte (le «Temps de Dieu», depuis Abraham), sous le signe des
Promesses et Figures des Temps à venir. Mais, en fait, plus que de simples «
parallèles », peut-être le dessein ultime serait-il d’insérer le cours de
cette histoire profane dans le dessein général de la Prouidentia ?
Dans un second temps, se projetant au coeur du Mystère des Fins dernières,
Augustin s’attachera à présenter d’abord « La Fin ultime de l’Homme » ; à la
lumière d’une réflexion qui se veut, en partie, rationnelle, il relit les
philosophies antiques, dans la perspective de la théologie des deux Cités,
débouchant ainsi sur la lumière de la Valeur ultime : la Pax finalis. Dans son
sillage, il la fera suivre d’une réflexion uniquement fondée sur l’Auctoritas
des Écritures, « L'Ultime fin des Temps » : le châtiment de ceux qui n’auront
pas respecté cette visée ultime et la récompense pour ceux qui l’auront
respectée supposent au préalable le Jugement qui séparera le bon Grain de
l’Ivraie. Voilà qui, semble-t-il, témoigne, une fois de plus, si besoin était,
de la rigueur de la pensée augustinienne. En guise d’Épilogue, nous tenterons
de dégager quelques-unes des grandes lignes de ces Figures du Temps, considéré
tantôt comme une linéarité déployée dans sa successivité, tantôt comme un
point concentré d’où s’articulerait le regard du rédacteur de ce magistral
chef-d’œuvre.
S'identifier pour envoyer des commentaires.