Overconfident, Nouvelles autobiographiques
EAN13
9782875860149
Éditeur
Ker
Date de publication
Collection
Paroles aériennes
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Overconfident

Nouvelles autobiographiques

Ker

Paroles aériennes

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782875860149
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    1.99

  • Aide EAN13 : 9782875860149
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    1.99
Mise à l'épreuve à bord de l'avion pour un jeune pilote
Comment un jeune copilote très sûr de lui découvre lors d'un vol derrière le
rideau de fer, sous la férule d'un ancien de la RAF qu'il y a un monde entre
le simulateur et la vie réelle.
Michel Vanvaerenbergh nous invite à embarquer dans ce recueil de nouvelles
autobiographiques, glissant quelques anecdotes personnelles de sa carrière de
pilote.
A PROPOS DE L'AUTEUR
En 1948, Michel Vanvaerenbergh poursuit des études d’ingénieur industriel
avant d’intégrer l’école d’aviation civile à Bruxelles. Pendant près de trente
ans, il pilotera des Boeing pour le compte de la Sabena, la compagnie aérienne
nationale belge. Devenu instructeur en vol, il donnera cours de navigation
aérienne et maritime dans diverses écoles et rédigera le cours de navigation
de l’administration de l’aéronautique. Son livre, Souvenirs sans gloire, se
décline sous forme de 14 nouvelles.
EXTRAIT
En 1948, Michel Vanvaerenbergh poursuit des études d’ingénieur industriel
avant d’intégrer l’école d’aviation civile à Bruxelles. Pendant près de trente
ans, il pilotera des Boeing pour le compte de la Sabena, la compagnie aérienne
nationale belge. Devenu instructeur en vol, il donnera cours de navigation
aérienne et maritime dans diverses écoles et rédigera le cours de navigation
de l’administration de l’aéronautique.
En août 1976, après plus de deux ans de galère, je deviens enfin pilote, ou
plus exactement copilote sur Boeing 737-200 à la Sabena. C’est le Graal, le
rêve de tout jeune pilote belge à l’époque. En décembre de la même année, je
passe la qualification split cockpit qui permet d’effectuer des approches avec
une visibilité de six cents mètres et deux cents pieds de plafond en lieu et
place des huit cents mètres et trois cents pieds réglementaires. Plus tard,
avec le même matériel, tout le monde sera qualifié trois cent soixante mètres
et cent pieds, mais n’anticipons pas. Les approches CAT I et II,je ne parle
pas des CAT III n’ont pas encore été inventées.La procédure est appelée split
cockpit car le cockpit y est véritablement divisé en deux. Le copilote
effectue l’approche au pilote automatique ou au flight director. Il garde les
yeux à l’intérieur du cockpit, concentré sur les instruments, même après que
le commandant a éventuellement repris les commandes. Le commandant supervise
l’approche et, vers la fin de celle-ci, commence à regarder dehors afin
d’habituer son regard aux conditions extérieures.À l’époque, tous les
copilotes n’ont pas cette qualification et, parmi ceux qui l’ont obtenue, je
suis un des plus jeunes. C’est moins dû à mon mérite qu’aux hasards du
calendrier, mais peu importe, j’en suis très fier. Je rêve d’en découdre avec
le brouillard, les averses de pluie et de grêle, la neige et le vent de
travers. Je vais être exaucé.
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