- EAN13
- 9782868780683
- Éditeur
- Corsaire
- Date de publication
- 12/01/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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« Mon père était linguiste, ma mère physiologiste, voici dans quelle famille
de travailleurs scientifiques, comme on disait alors, je vins au monde » en
1947 à Leningrad. Dès sa petite enfance la création fut pour Natalia le moyen
« de surmonter l’insurmontable ». Elle le fit, comme elle le pouvait et autant
qu’on le lui permettait, par le dessin et par la poésie. À 14 ans un
professeur de littérature lui révèle sa vocation d’écrivain. Natalia publie sa
poésie et ses nouvelles dans des revues en samizdat. En 1979 Tatiana
Goritcheva lui propose de participer à un almanach « des femmes pour les
femmes » : Maria. Cet almanach, d’un féminisme délibérément chrétien, connaît
immédiatement un grand succès. L’année suivante, on leur donne le choix entre
la prison ou l’exil. Natalia quitte la Russie pour l’Autriche. Une nouvelle
carrière s’ouvre à elle : spécialisée depuis quelques années dans l’étude des
contes de fée et en particulier du personnage de Baba Yaga, elle entre en 1992
à l’université de Salzbourg, écrit vers, nouvelles et romans, publie de
nombreux articles et, revenue à la peinture, présente au public ses oeuvres
dans des expositions.
de travailleurs scientifiques, comme on disait alors, je vins au monde » en
1947 à Leningrad. Dès sa petite enfance la création fut pour Natalia le moyen
« de surmonter l’insurmontable ». Elle le fit, comme elle le pouvait et autant
qu’on le lui permettait, par le dessin et par la poésie. À 14 ans un
professeur de littérature lui révèle sa vocation d’écrivain. Natalia publie sa
poésie et ses nouvelles dans des revues en samizdat. En 1979 Tatiana
Goritcheva lui propose de participer à un almanach « des femmes pour les
femmes » : Maria. Cet almanach, d’un féminisme délibérément chrétien, connaît
immédiatement un grand succès. L’année suivante, on leur donne le choix entre
la prison ou l’exil. Natalia quitte la Russie pour l’Autriche. Une nouvelle
carrière s’ouvre à elle : spécialisée depuis quelques années dans l’étude des
contes de fée et en particulier du personnage de Baba Yaga, elle entre en 1992
à l’université de Salzbourg, écrit vers, nouvelles et romans, publie de
nombreux articles et, revenue à la peinture, présente au public ses oeuvres
dans des expositions.
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