- EAN13
- 9782757427682
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 20/10/2022
- Collection
- Esthétique et sciences des arts
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les images et les mots
Décrire le cinéma
Presses Universitaires du Septentrion
Esthétique et sciences des arts
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782757427682
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Il y a aujourd’hui une crise de la description des images du cinéma, si l’on
en croit une déclaration de Jean-Luc Godard pour qui les cinéphiles devraient
s’inspirer du quotidien de sport L’Équipe : « Dans le compte-rendu que je lis,
je retrouve vraiment ce qui s’est passé la veille », dans la mesure où les
journalistes sportifs décrivent toujours finement les gestes et les actions
qu’ils ont vus auparavant au stade. L’ironie du propos doit nous conduire à
dépasser la plainte qui l’enveloppe, et à examiner dans le détail les manières
dont la fonction descriptive se développe devant un film ou une séquence
filmique : pour l’analyste, le théoricien des images, l’historien du cinéma,
le philosophe cinéphile. Dans une époque où le discours sur le cinéma est
confronté à d’importantes mutations (critique frontale et indifférenciée de la
circulation des images, profusion des commentaires via les blogs internet),
cet ouvrage répond à la nécessité de penser les protocoles contemporains de la
description filmique. L’idée est de faire appel à des spécialistes de l’image
pour apprécier avec eux comment s’est construite leur pensée du cinéma depuis
une pluralité d’opérations descriptives. L’articulation entre l’objet et la
méthode de description est constamment interrogée, à travers des contributions
sur des réalisateurs très variés (de Hitchcock à Pasolini, d’Orson Welles à
Gus Van Sant) et des objets filmiques spécifiques : fictions, remploi
d’images, gestuelle des corps en action, dimension sonore du cinéma, etc. pour
défendre une pratique descriptive toujours singulière et jamais définitive.
en croit une déclaration de Jean-Luc Godard pour qui les cinéphiles devraient
s’inspirer du quotidien de sport L’Équipe : « Dans le compte-rendu que je lis,
je retrouve vraiment ce qui s’est passé la veille », dans la mesure où les
journalistes sportifs décrivent toujours finement les gestes et les actions
qu’ils ont vus auparavant au stade. L’ironie du propos doit nous conduire à
dépasser la plainte qui l’enveloppe, et à examiner dans le détail les manières
dont la fonction descriptive se développe devant un film ou une séquence
filmique : pour l’analyste, le théoricien des images, l’historien du cinéma,
le philosophe cinéphile. Dans une époque où le discours sur le cinéma est
confronté à d’importantes mutations (critique frontale et indifférenciée de la
circulation des images, profusion des commentaires via les blogs internet),
cet ouvrage répond à la nécessité de penser les protocoles contemporains de la
description filmique. L’idée est de faire appel à des spécialistes de l’image
pour apprécier avec eux comment s’est construite leur pensée du cinéma depuis
une pluralité d’opérations descriptives. L’articulation entre l’objet et la
méthode de description est constamment interrogée, à travers des contributions
sur des réalisateurs très variés (de Hitchcock à Pasolini, d’Orson Welles à
Gus Van Sant) et des objets filmiques spécifiques : fictions, remploi
d’images, gestuelle des corps en action, dimension sonore du cinéma, etc. pour
défendre une pratique descriptive toujours singulière et jamais définitive.
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