- EAN13
- 9782709646871
- Éditeur
- Jean-Claude Lattès
- Date de publication
- 04/02/2015
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782709646871
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« Je me laisse tomber sur un banc, le souffle court. Je ne sais plus où je
suis. À Paris. Dans une rue. Elles se ressemblent toutes. J’ai rendez-vous. Je
suis perdue. Je tente de me calmer. La respiration abdominale n’a pas été
inventée pour les caniches, comme dirait ma copine Véronique. Inspirer.
Expirer. Je me répète la date, mon nom, celui de mon mari, de ma meilleure
amie et du président de la République. Commence à m’apaiser.
Ce n’est pas pour aujourd’hui. Ça n’a pas encore commencé. Je me suis juste
égarée. Non, ce n’est pas pour maintenant. La malédiction qui a abattu ma
grand-mère et ma mère ne m’a pas encore frappée. »
Elles s’appellent Lachésis, Clotho et Morta, comme les Trois Parques. Elles
filent leurs propres vies, entre joies familiales et blessures d’adultère. De
génération en génération, surtout, elles se transmettent le même rouet, la
même malédiction : l’oubli, la folie, la perte de soi – ce que l’on appelle
aujourd’hui Alzheimer. Clotho a dû enfermer Lachésis. Morta, la narratrice,
sait qu’un jour elle devra à son tour enfermer Clotho.
De mère en fille, le même amour, la même impuissance.
Avec Dépendance Day, Caroline Vié signe un roman où l’humour est l’autre nom
de la violence, celle d’une société qui piétine la dignité humaine. De l’amour
seul viendra, peut-être, le salut.
suis. À Paris. Dans une rue. Elles se ressemblent toutes. J’ai rendez-vous. Je
suis perdue. Je tente de me calmer. La respiration abdominale n’a pas été
inventée pour les caniches, comme dirait ma copine Véronique. Inspirer.
Expirer. Je me répète la date, mon nom, celui de mon mari, de ma meilleure
amie et du président de la République. Commence à m’apaiser.
Ce n’est pas pour aujourd’hui. Ça n’a pas encore commencé. Je me suis juste
égarée. Non, ce n’est pas pour maintenant. La malédiction qui a abattu ma
grand-mère et ma mère ne m’a pas encore frappée. »
Elles s’appellent Lachésis, Clotho et Morta, comme les Trois Parques. Elles
filent leurs propres vies, entre joies familiales et blessures d’adultère. De
génération en génération, surtout, elles se transmettent le même rouet, la
même malédiction : l’oubli, la folie, la perte de soi – ce que l’on appelle
aujourd’hui Alzheimer. Clotho a dû enfermer Lachésis. Morta, la narratrice,
sait qu’un jour elle devra à son tour enfermer Clotho.
De mère en fille, le même amour, la même impuissance.
Avec Dépendance Day, Caroline Vié signe un roman où l’humour est l’autre nom
de la violence, celle d’une société qui piétine la dignité humaine. De l’amour
seul viendra, peut-être, le salut.
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