- EAN13
- 9782706217548
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Fayard)
- Date de publication
- 1973
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
En composant romans ou nouvelles, Stendhal a souvent emprunté ses sujets à
d’autres écrivains. On le lui reprocha. L’auteur du Courrier de Naples lui a
emprunté — à son tour — le personnage de Mathilde de la Mole. A la fin du
Rouge et le Noir, Stendhal abandonne Mademoiselle de la Mole, jeune, jolie et
fière, en nous disant que par ses soins le tombeau de Julien « fut orné de
marbres sculptés à grand frais en Italie ». Dans Le Courrier de Naples,
Mathilde part pour l’Italie à la recherche de ces marbres — qu’elle veut
antiques — et, au hasard de sa course, retrouve d’autres personnages
stendhaliens, l’ambassadeur de France à Rome et sa femme, la duchesse de
Vaussay, Roizand, un homme énigmatique, le prince Borghèse et Lord Garnett,
représentant de la Grande-Bretagne à Naples mais aussi des prostituées
napolitaines et, semble-t-il, Camille Corot. On le voit, Mademoiselle de la
Mole n’est pas seule à courir les routes de l’Italie de 1830, chemins le long
desquels le cœur, l’esprit de caste et la raison d’État s’accordent mal. Les
pillards de tombeaux étrusques et les carbonari ne sont pas loin. Le pouvoir
du pape, mal assuré, repose sur la police du Cardinal Sila ainsi que sur un
système d’espionnage qui a des ramifications jusqu’en France grâce à la toute-
puissante Congrégation. Après de nombreuses péripéties, Mathilde retrouvera en
Angleterre l’un des rescapés de cette aventure.
d’autres écrivains. On le lui reprocha. L’auteur du Courrier de Naples lui a
emprunté — à son tour — le personnage de Mathilde de la Mole. A la fin du
Rouge et le Noir, Stendhal abandonne Mademoiselle de la Mole, jeune, jolie et
fière, en nous disant que par ses soins le tombeau de Julien « fut orné de
marbres sculptés à grand frais en Italie ». Dans Le Courrier de Naples,
Mathilde part pour l’Italie à la recherche de ces marbres — qu’elle veut
antiques — et, au hasard de sa course, retrouve d’autres personnages
stendhaliens, l’ambassadeur de France à Rome et sa femme, la duchesse de
Vaussay, Roizand, un homme énigmatique, le prince Borghèse et Lord Garnett,
représentant de la Grande-Bretagne à Naples mais aussi des prostituées
napolitaines et, semble-t-il, Camille Corot. On le voit, Mademoiselle de la
Mole n’est pas seule à courir les routes de l’Italie de 1830, chemins le long
desquels le cœur, l’esprit de caste et la raison d’État s’accordent mal. Les
pillards de tombeaux étrusques et les carbonari ne sont pas loin. Le pouvoir
du pape, mal assuré, repose sur la police du Cardinal Sila ainsi que sur un
système d’espionnage qui a des ramifications jusqu’en France grâce à la toute-
puissante Congrégation. Après de nombreuses péripéties, Mathilde retrouvera en
Angleterre l’un des rescapés de cette aventure.
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