- EAN13
- 9782402183550
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Spes)
- Date de publication
- 1957
- Collection
- Jamboree
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Étrange coin que cette province belge où la Patrouille de Marc arrive par un
été brûlant, violent, à peine supportable et où les garçons vont être mis à
rude épreuve. Marc, on s’en souvient, est le C.P. têtu de « Thierry, tête de
fer », et il va nous prouver une fois de plus son obstination. En ce pays des
Eaux Mortes, les églises ont été dévastées, les unes après les autres, on n’y
entend plus aucun son de cloches, on vit dans une aimable indifférence.
Pourquoi ? C’est alors que survient Gilbert, l’adolescent au cheval, qui
explique calmement que tout ce qui a croulé là est l’œuvre de sa famille,
qu’ils sont parvenus à transformer les églises en ruines inutiles et qu’il
entend bien continuer. Le garçon est droit, loyal, persuadé de l’absolue
nécessité de ce qu’il fait. Marc décide de tout interrompre, de renoncer au
grand camp, de s’installer auprès de Gilbert et là d’attendre son heure…
Viendra-t-elle ? Terre des ombres n’est pas un livre « édifiant ». Ce n’est
pas une bleuette à bonnes intentions. C’est un livre âpre, violent, qui se
monte pièce à pièce comme une tragédie au cœur d’un été torride, ardent comme
une fournaise, où l’on se querelle, où l’on se bat, où l’on crie. Un livre
d’une puissance rare et qui est bien dans la même ligne que ce « Thierry »,
dont personne n’a oublié la grandeur et qui fut salué comme un chef-d’œuvre
authentique.
été brûlant, violent, à peine supportable et où les garçons vont être mis à
rude épreuve. Marc, on s’en souvient, est le C.P. têtu de « Thierry, tête de
fer », et il va nous prouver une fois de plus son obstination. En ce pays des
Eaux Mortes, les églises ont été dévastées, les unes après les autres, on n’y
entend plus aucun son de cloches, on vit dans une aimable indifférence.
Pourquoi ? C’est alors que survient Gilbert, l’adolescent au cheval, qui
explique calmement que tout ce qui a croulé là est l’œuvre de sa famille,
qu’ils sont parvenus à transformer les églises en ruines inutiles et qu’il
entend bien continuer. Le garçon est droit, loyal, persuadé de l’absolue
nécessité de ce qu’il fait. Marc décide de tout interrompre, de renoncer au
grand camp, de s’installer auprès de Gilbert et là d’attendre son heure…
Viendra-t-elle ? Terre des ombres n’est pas un livre « édifiant ». Ce n’est
pas une bleuette à bonnes intentions. C’est un livre âpre, violent, qui se
monte pièce à pièce comme une tragédie au cœur d’un été torride, ardent comme
une fournaise, où l’on se querelle, où l’on se bat, où l’on crie. Un livre
d’une puissance rare et qui est bien dans la même ligne que ce « Thierry »,
dont personne n’a oublié la grandeur et qui fut salué comme un chef-d’œuvre
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