- EAN13
- 9782402111911
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (ESF éditeur)
- Date de publication
- 31/12/1997
- Collection
- Ethnopsychologie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Phobies sociales au Japon : timidité et angoisse de l'autre
Jean-Claude Jugon
FeniXX rédition numérique (ESF éditeur)
Ethnopsychologie
Livre numérique
Le refus en Occident de toute culpabilité a déresponsabilisé l’individu face à
sa dignité humaine. La confusion des valeurs qui caractérise nos temps
modernes a fait resurgir en amont les vieux démons de l’angoisse (des troubles
paniques au cortège des phobies) et en aval des conduites « absurdes » liées à
la violence. Le peuple japonais n’échappe pas non plus à ce questionnement de
« l’absence du sens ». Mais c’est d’abord dans la relation à son semblable que
cette angoisse existentielle s’exprime. L’importance des phobies sociales au
Japon révèle que la peur du contact humain a longuement interrogé les Japonais
sur les rapports entre l’identité et l’altérité. Le présent ouvrage retrace le
versant psychopathologique de cette problématique à partir d’une étude en
milieu nippon. On pourra constater la cohérence du syndrome anthropophobique
en lui-même mais aussi les nombreux contrastes, sur le plan dynamique, entre
les phobies sociales japonaises et leurs homologues occidentales. Les études
comparées dans le champ de la pathologie mentale montreront sans doute un jour
que, du point de vue transculturel, le « jeu des variations possibles » se
fonde d’abord sur l’individu puisqu’il est la seule « unité vivante » à
pouvoir rendre compte de tous les niveaux (anthropologique, culturel,
familial, personnel, etc.) qui le traversent.
sa dignité humaine. La confusion des valeurs qui caractérise nos temps
modernes a fait resurgir en amont les vieux démons de l’angoisse (des troubles
paniques au cortège des phobies) et en aval des conduites « absurdes » liées à
la violence. Le peuple japonais n’échappe pas non plus à ce questionnement de
« l’absence du sens ». Mais c’est d’abord dans la relation à son semblable que
cette angoisse existentielle s’exprime. L’importance des phobies sociales au
Japon révèle que la peur du contact humain a longuement interrogé les Japonais
sur les rapports entre l’identité et l’altérité. Le présent ouvrage retrace le
versant psychopathologique de cette problématique à partir d’une étude en
milieu nippon. On pourra constater la cohérence du syndrome anthropophobique
en lui-même mais aussi les nombreux contrastes, sur le plan dynamique, entre
les phobies sociales japonaises et leurs homologues occidentales. Les études
comparées dans le champ de la pathologie mentale montreront sans doute un jour
que, du point de vue transculturel, le « jeu des variations possibles » se
fonde d’abord sur l’individu puisqu’il est la seule « unité vivante » à
pouvoir rendre compte de tous les niveaux (anthropologique, culturel,
familial, personnel, etc.) qui le traversent.
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