Charentes intérieures : De l'arrière pays au grand large
EAN13
9782402035866
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Clancier - Guénaud)
Date de publication
Collection
Mémoire pour demain
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Charentes intérieures : De l'arrière pays au grand large

FeniXX réédition numérique (Clancier - Guénaud)

Mémoire pour demain

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402035866
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    7.49

  • Aide EAN13 : 9782402369190
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.49
Ce sont les voix de cinq auteurs vivants : Robert Marteau natif de Chizé,
Daniel Reynaud de Barbezieux, Jean-Hugues Malineau et Jean Prasteau originaire
d’Aunis. Tous quatre seront interrogés. Les écrits de Mireille Dupouy, en
dehors de l’orchestre du livre qu’elle réalise avec Jean-Hugues Malineau,
interviennent comme un premier regard sur un pays qu’elle découvrait, en
convenance aux paroles entendues en vécues. À cette parole vivante, fait
l’écho celle non moins vive quatre écrivains charentais, dont l’intimité
tendre et la discrétion de l’écriture, n’ont pas encore assuré la charge
écoute qu’ils méritent. Pierre Loti dont les souvenirs dans Prime Jeunesse et
surtout le Roman d’un enfant sont à peu près inconnus aujourd’hui ; Eugène
Fromentin, célèbre pour le seul Dominique, qui inaugure un nouvel art de la
description sensible tant en peinture qu’en littérature ; et, plus près de
nous, Jacques Chardonne, merveilleux prosateur que la mode a provisoirement
écarté, et Jacques Delamain, l’écrivain des oiseaux presque totalement oublié
même si l’on vient de rééditer son Pourquoi les oiseaux chantent. À Ruffec et
Orléans, à Marencennes près de Surgères, ce sont les voix de ceux qui vivent
ici quotidiennement et anonymement que nous donnons à entendre. Une autre voix
parle tout au long de ces pages, c’est celle du photographe Michel Cormier,
d’Aunis lui aussi. Une voix unique qui nous est d’emblée apparue nécessaire. À
l’image des mots de ce livre, ses photographies ne décrivent pas mais rendent
compte d’émotions, de sensations ; il ne s’agit pas de dire des lieux précis
mais de montrer les éléments fondamentaux ou infimes qui nous entourent : le
tamaris, le sable, le sureau, mais aussi la vase, la tôle, presque le vent et
la lumière.
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