Recentrer la musique, Audiotactilité et ontologie de l’œuvre musicale : musique d’écriture, jazz, pop, rock
EAN13
9782364852471
Éditeur
Symétrie
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Recentrer la musique

Audiotactilité et ontologie de l’œuvre musicale : musique d’écriture, jazz, pop, rock

Symétrie

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Qu’est-ce qu’une œuvre musicale ? La question est posée depuis toujours. Mais
l’examen de la littérature montre qu’elle est le plus souvent traitée avec
pour seul modèle l’œuvre musicale écrite, c’est-à-dire l’œuvre sur partition
de la tradition savante occidentale. Qu’en est-il des musiques d’oralité,
phonographiques ou d’impro­visation, du jazz, de la pop, du rock ? Un autre
clivage apparaît dans le corpus des textes traitant de ces questions, qui
sépare la philosophie analytique anglophone et l’esthétique dite continentale.
C’est à partir de ces constats que l’auteur procède à un examen minutieux des
textes fondamentaux de chacune de ces tendances. Il montre ensuite que la
Théorie des musiques audiotactiles du chercheur italien Vincenzo Caporaletti
offre un cadre rénové pour traiter de la question de l’être de l’œuvre
musicale dans toutes ses dimensions, écrites, orales, enregistrées,
improvisées.

Après avoir exposé les principes fondamentaux de cette théorie, Laurent Cugny
divise son exploration de la littérature en séparant les textes ne prenant en
compte que les œuvres d’écriture et ceux qui élargissent à d’autres horizons.
Dans la première de ces deux parties, on retrouve les principaux auteurs de
l’esthétique analytique anglophone (Nelson Goodman, Peter Kivy, Jerrold
Levinson). Leurs thèses sont mises en regard de celles des philosophes
continentaux dont, outre les classiques (Jean-Paul Sartre, Roman Ingarden),
certains auteurs plus rarement pris en compte : Gisèle Brelet, Boris de
Schlœzer, Mikel Dufrenne, Étienne Gilson, Étienne Souriau. Dans l’autre partie
sont examinés des textes questionnant l’œuvre de jazz (Andrew Kania, Julian
Dodd), de rock (Theodore Gracyk, Roger Pouivet), de pop (Agnès Gayraud).
Enfin, l’auteur nous livre sa propre vision d’une théorie parvenant à englober
l’ensemble des musiques, appuyée sur le concept d’audiotactilité.

Ce volume s’inscrit dans un projet plus large, se donnant pour ligne, comme
l’indique son titre, de Recentrer la musique, après la longue période de
domination d’un décentrement prôné par la New musicology et ses prolongements.
Dans un second tome, l’auteur, à partir d’une critique du culturalisme en
musique, proposera un cadre renouvelé pour l’analyse musicale, reposant sur le
socle méthodologique établi dans ce premier tome et tourné vers une musique en
particulier, le jazz.
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