- EAN13
- 9782307182283
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- Date de publication
- 1967
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Après un long silence et de profondes injustices, la forte personnalité du
colonel de La Rocque n’est plus guère discutée aujourd’hui, même parmi ses
adversaires. Son œuvre est moins connue, surtout des jeunes générations. Elles
méritent d’apprendre que tout n’a pas été raté par des prédécesseurs, et que
les parents n’ont pas, au sens où l’entendait Kipling, menti d’un même front.
Ce livre évoque une action, à la recherche d’une trace. Philippe Rudaux a
entrepris de retracer la marche d’un mouvement, inséré dans une époque vécue
sous la constante menace d’un conflit : l’entre-deux-guerres. Inquiet, comme
beaucoup de Français, de la désagrégation interne face à la montée
hitlérienne, Philippe Rudaux manifeste en isolé, place de la Concorde, le 6
février 1934. Les scandales financiers l’écœurent. Quelques semaines après les
émeutes, il s’inscrit aux Volontaires Nationaux. Au terme de ses études
médicales, en 1937, il peut mener l’existence vespérale du militant P.S.F.
D’échelon en échelon, il devient orateur du Siège, en 1939. La guerre, revenue
hélas ! mobilise l’officier de réserve dans une division légère mécanique. De
Belgique, de Dunkerque, d’Angleterre, Philippe Rudaux reviendra « Croix » de
Feu — et meurtri. Découragé par l’anéantissement de tant d’efforts, las des
équivoques de l’Occupation et de la Libération du territoire, fidèle à une
ligne de conduite, le Docteur Philippe Rudaux s’interdit définitivement tout
engagement politique, et se consacre à l’exercice d’une profession propice à
l’apostolat social. Il cherche un sens à l’histoire contemporaine, rassemble
une documentation passionnante, objective, évoque un passé si proche et si
oublié, à travers sa propre expérience, et fait ici le point, en retrouvant
l’ardeur de trois années d’action civique. Si l’on avait suivi La Rocque, la
guerre pouvait-elle être évitée — ou seulement retardée ? Un régime s’écroula,
qui n’avait pas su se réformer à temps et prévenir la guerre. Ce témoignage,
sous la plume du Dr Philippe Rudaux, situant les Croix de Feu et le Parti
social français, successivement conduits par La Rocque, fait mieux comprendre
— dans le contexte actuel — le sens de ce qu’on nomme généralement le
gaullisme, péripétie d’actualité parmi tant d’autres tendances et tant
d’autres aspirations à une sécurité nationale, et, par conséquent,
internationale.
colonel de La Rocque n’est plus guère discutée aujourd’hui, même parmi ses
adversaires. Son œuvre est moins connue, surtout des jeunes générations. Elles
méritent d’apprendre que tout n’a pas été raté par des prédécesseurs, et que
les parents n’ont pas, au sens où l’entendait Kipling, menti d’un même front.
Ce livre évoque une action, à la recherche d’une trace. Philippe Rudaux a
entrepris de retracer la marche d’un mouvement, inséré dans une époque vécue
sous la constante menace d’un conflit : l’entre-deux-guerres. Inquiet, comme
beaucoup de Français, de la désagrégation interne face à la montée
hitlérienne, Philippe Rudaux manifeste en isolé, place de la Concorde, le 6
février 1934. Les scandales financiers l’écœurent. Quelques semaines après les
émeutes, il s’inscrit aux Volontaires Nationaux. Au terme de ses études
médicales, en 1937, il peut mener l’existence vespérale du militant P.S.F.
D’échelon en échelon, il devient orateur du Siège, en 1939. La guerre, revenue
hélas ! mobilise l’officier de réserve dans une division légère mécanique. De
Belgique, de Dunkerque, d’Angleterre, Philippe Rudaux reviendra « Croix » de
Feu — et meurtri. Découragé par l’anéantissement de tant d’efforts, las des
équivoques de l’Occupation et de la Libération du territoire, fidèle à une
ligne de conduite, le Docteur Philippe Rudaux s’interdit définitivement tout
engagement politique, et se consacre à l’exercice d’une profession propice à
l’apostolat social. Il cherche un sens à l’histoire contemporaine, rassemble
une documentation passionnante, objective, évoque un passé si proche et si
oublié, à travers sa propre expérience, et fait ici le point, en retrouvant
l’ardeur de trois années d’action civique. Si l’on avait suivi La Rocque, la
guerre pouvait-elle être évitée — ou seulement retardée ? Un régime s’écroula,
qui n’avait pas su se réformer à temps et prévenir la guerre. Ce témoignage,
sous la plume du Dr Philippe Rudaux, situant les Croix de Feu et le Parti
social français, successivement conduits par La Rocque, fait mieux comprendre
— dans le contexte actuel — le sens de ce qu’on nomme généralement le
gaullisme, péripétie d’actualité parmi tant d’autres tendances et tant
d’autres aspirations à une sécurité nationale, et, par conséquent,
internationale.
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