L'Europe des nationalismes aux nations (2), Autriche-Hongrie, Russie, Allemagne
EAN13
9782301004734
Éditeur
Éditions Sedes (réédition numérique FeniXX)
Date de publication
Collection
Regards sur l'histoire
Langue
français
Langue d'origine
français
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L'Europe des nationalismes aux nations (2)

Autriche-Hongrie, Russie, Allemagne

Éditions Sedes (réédition numérique FeniXX)

Regards sur l'histoire

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782301004734
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    15.99
Au XIXe siècle, les nationalismes tiennent un rôle majeur dans la vie de
l'Europe. Ils ont marqué le grand mouvement de 1848 de leurs deux caractères
opposés, liés à leur double origine, la Révolution française et la liberté, le
romantisme contre-révolutionnaire et l'image du peuple en lutte. Ce livre
présente l'histoire du sentiment national en Europe, entre 1850 et la fin de
la Grande guerre. Les grandes insurrections sont l'exception, comme dans la
Pologne russe, en 1863. Partout, nation et État demeurent séparés, à la
différence de la France. Même en 1871, nation allemande et État ne se
confondent pas. Jusqu'en 1918, Autriche et Russie demeurent des États
multinationaux. Des États nationaux naissent, après 1850, de l'action de
dynasties traditionnelles, Hohenzollern en Allemagne et dynastie de Savoie en
Italie, mais par des procédés politiques réguliers : ralliement des princes,
action diplomatique, guerre limitée. En Italie, la pression de Napoléon III
impose le recours à la solution française du plébiscite, sauf en 1870. En
Autriche, les défaites en Italie de 1859, et en Allemagne de 1864, obligent la
monarchie impériale à une réforme assise sur l'entente avec la nationalité
hongroise, son adversaire principal en 1848. Ainsi, est instituée - sous un
même souverain - une double monarchie : Autriche, où les nationalités sont
bien traitées, Hongrie, où les minorités nationales subissent une
magyarisation forcée. Deux problèmes nationaux restent insolubles en 1918 : en
Irlande, le gouvernement britannique choisit la répression politique et
sociale ; en Espagne, l'absence même du concept de l'État moderne, empêche
toute modernisation structurelle.
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