- EAN13
- 9782213663562
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 17/11/2010
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Un compositeur aux commandes de la radio
Essai autobiographique
Myriam Chimènes, Karine Le Bail, Henry Barraud
Fayard
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Aide EAN13 : 9782213663562
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Compositeur et homme de radio, Henry Barraud (1900-1997) se retourne dans ses
dernières années sur le siècle qu’il a traversé. Il retrace son parcours,
entamé dans la bourgeoisie bordelaise (il est allié à François Mauriac),
jalonné par la découverte de sa vocation musicale et le début de sa carrière à
Paris (on découvre alors l’éventail des professions ouvertes aux compositeurs
qui ne peuvent vivre de leur plume). Pendant le Front populaire, il travaille
pour la direction des Beaux-Arts puis organise les manifestations musicales de
l’Exposition universelle de 1937, avant d’intégrer la radio d’État qui, comme
toutes les institutions, est à reconstruire à la Libération. Directeur des
programmes musicaux puis de la Chaîne nationale, il y déploie une haute
ambition culturelle, veillant aux destinées de l’Orchestre national et
initiant entre autres la série des grands entretiens avec des écrivains (Gide,
Claudel, Mauriac, Léautaud…) ou des peintres (Dali, Matisse, Miró…), sans pour
autant cesser de composer. Ces Mémoires montrent sous un jour nouveau la
politique de la Radio française dans le long après-guerre. S’étendant du début
de la Grande Guerre au milieu des années 1960, elles apportent enfin, plus
largement, un éclairage exceptionnel sur la vie culturelle en France au XXe
siècle.
dernières années sur le siècle qu’il a traversé. Il retrace son parcours,
entamé dans la bourgeoisie bordelaise (il est allié à François Mauriac),
jalonné par la découverte de sa vocation musicale et le début de sa carrière à
Paris (on découvre alors l’éventail des professions ouvertes aux compositeurs
qui ne peuvent vivre de leur plume). Pendant le Front populaire, il travaille
pour la direction des Beaux-Arts puis organise les manifestations musicales de
l’Exposition universelle de 1937, avant d’intégrer la radio d’État qui, comme
toutes les institutions, est à reconstruire à la Libération. Directeur des
programmes musicaux puis de la Chaîne nationale, il y déploie une haute
ambition culturelle, veillant aux destinées de l’Orchestre national et
initiant entre autres la série des grands entretiens avec des écrivains (Gide,
Claudel, Mauriac, Léautaud…) ou des peintres (Dali, Matisse, Miró…), sans pour
autant cesser de composer. Ces Mémoires montrent sous un jour nouveau la
politique de la Radio française dans le long après-guerre. S’étendant du début
de la Grande Guerre au milieu des années 1960, elles apportent enfin, plus
largement, un éclairage exceptionnel sur la vie culturelle en France au XXe
siècle.
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