L'argot de la guerre, D'après une enquête auprès des Officiers et Soldats
EAN13
9782200356101
Éditeur
Armand Colin
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

L'argot de la guerre

D'après une enquête auprès des Officiers et Soldats

Armand Colin

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782200356101
    • Fichier EPUB, avec DRM Adobe
      Impression

      288 pages

      Copier/Coller

      57 pages

      Partage

      6 appareils

    16.99

Autre version disponible

Comment traduire l'horreur des tranchées, comment exprimer l'épouvante (un
millier de morts par jour en moyenne ), ou s'en affranchir par la dérision ?
La Grande Guerre se donne à entendre via une inventivité lexicographique sans
précédent. Se mêlent à l'argot parisien les mots des casernes de France et
d'Algérie, les provincialismes et les créations de la guerre.
Les abeilles sont les balles qui sifflent aux oreilles des malheureux zonards,
les soldats. S'il est blessé par une aiguille à tricoter (baïonnette), par le
zim-boum (obus de 88) ou par un quelconque Michel (mitrailleur allemand), le
poilu parviendra peut-être à carotter la brute (faire la bête pour esquiver un
ordre ), acheter (dérober ) du allouf (porc) et se rapprocher subrepticement
de la marie-salope (cuisine roulante) pour becqueter...
De tout ce vocabulaire né dans la boue et le sang du front ou dans les
plaisirs de l'arrière, bien plus de mots que nous ne l'imaginons nous sont
restés, transmis par la mémoire populaire ou... ce travail exemplaire d'Albert
Dauzat.

Pionnier de la patronymie, Albert Dauzat (1877-1945) a été mobilisé en 1914 et
a publié les résultats de son enquête à la fin de la guerre.

Préface d'Alain Rey.
Introduction d'Odile Roynette (Université de Franche-Comté).
S'identifier pour envoyer des commentaires.