- EAN13
- 9782130640813
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 2015
- Collection
- Partage du savoir
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782130640813
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
22.99
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L'objectif de cet ouvrage est d'essayer d'apporter des éléments de réponse à
ces deux dilemnes quotidiennement rencontrés par les aidants et les soignants
: quelle vérité devons-nous aux malades d'Alzheimer et comment respecter une
autonomie fragilisée par la maladie ? Ces questions renvoient à d'authentiques
problèmes philosophiques. En effet, la question de l’annonce du diagnostic
amène à interroger le rapport entre l’Alzheimer et la normalité (en quel sens
est-ce une maladie ?). La question de l’information pronostique amène à
interroger l’unité de la notion (est-ce une maladie ou un syndrome ?). La
question de la maximisation de l’autonomie exécutionnelle conduit à se
demander s’il faut penser l’Alzheimer d’après le modèle des maladies aiguës ou
des maladies chroniques (est-ce une maladie ou un handicap ?). Enfin, la
question du respect de l’autonomie décisionnelle conduit à se demander quelle
est sa place au sein des affections qui touchent le psychisme (maladie «
neurologique » ou maladie « psychiatrique » ?). Cette maladie brouille les
catégories de pensée auxquelles nous sommes habitués. Par conséquent, si le
premier objectif de cette étude est bien d’essayer de répondre aux questions
qui nous été adressées par les médecins, elle a pour second objectif d’essayer
de dissiper les ambiguïtés qui entravent sa compréhension, autrement dit de
réduire l’impensé qui entoure encore la maladie d’Alzheimer.
ces deux dilemnes quotidiennement rencontrés par les aidants et les soignants
: quelle vérité devons-nous aux malades d'Alzheimer et comment respecter une
autonomie fragilisée par la maladie ? Ces questions renvoient à d'authentiques
problèmes philosophiques. En effet, la question de l’annonce du diagnostic
amène à interroger le rapport entre l’Alzheimer et la normalité (en quel sens
est-ce une maladie ?). La question de l’information pronostique amène à
interroger l’unité de la notion (est-ce une maladie ou un syndrome ?). La
question de la maximisation de l’autonomie exécutionnelle conduit à se
demander s’il faut penser l’Alzheimer d’après le modèle des maladies aiguës ou
des maladies chroniques (est-ce une maladie ou un handicap ?). Enfin, la
question du respect de l’autonomie décisionnelle conduit à se demander quelle
est sa place au sein des affections qui touchent le psychisme (maladie «
neurologique » ou maladie « psychiatrique » ?). Cette maladie brouille les
catégories de pensée auxquelles nous sommes habitués. Par conséquent, si le
premier objectif de cette étude est bien d’essayer de répondre aux questions
qui nous été adressées par les médecins, elle a pour second objectif d’essayer
de dissiper les ambiguïtés qui entravent sa compréhension, autrement dit de
réduire l’impensé qui entoure encore la maladie d’Alzheimer.
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