- EAN13
- 3561302880938
- Éditeur
- Frémeaux et associés
- Date de publication
- 21/09/2008
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 3561302880938
- Lecture audio en ligne, libre d'utilisation
23.99
« Marc Aurèle, Empereur des Romains de 160 à 180 après J.C., nous a transmis
un héritage philosophique fondé sur son être-au-monde : son style, ses
préoccupations, ses peurs de tous les jours. L’écriture des Pensées
l’accompagne à la guerre, le conseille dans son exercice du pouvoir. Elles lui
rappellent, à chaque instant, le rôle qui lui est échu au sein de la Nature,
comment s’en tenir à la Raison universelle – ou du moins, essayer. Marc Aurèle
s’efforce de coïncider avec l’objectivité du réel, de trouver sa juste place,
selon l’ordre naturel et social qui lui est octroyé – ni plus haut, ni plus
bas. Elles lui apprennent à assumer sa fonction d’Empereur – lui qui aurait
aimé se consacrer à la seule étude de la philosophie ; à se préparer à la
mort, cet inévitable lot des générations passées et à venir. La résignation
stoïcienne, loin d’être, comme on le pense souvent, l’impuissante acceptation
du destin, apparaît bien plutôt dans son texte comme un consentement,
c’est-à-dire l’application de sa volonté à la volonté plus générale de la
Nature. Jacques Gamblin s’est plongé dans les Pensées de Marc Aurèle, pour en
ressortir avec une connaissance et une maîtrise exceptionnelles de ce texte
fondateur. C’est ainsi qu’au travers de sa lecture, nous rentrons dans les
Pensées à moi-même. » C. Colombini-Frémeaux & A. Wong
un héritage philosophique fondé sur son être-au-monde : son style, ses
préoccupations, ses peurs de tous les jours. L’écriture des Pensées
l’accompagne à la guerre, le conseille dans son exercice du pouvoir. Elles lui
rappellent, à chaque instant, le rôle qui lui est échu au sein de la Nature,
comment s’en tenir à la Raison universelle – ou du moins, essayer. Marc Aurèle
s’efforce de coïncider avec l’objectivité du réel, de trouver sa juste place,
selon l’ordre naturel et social qui lui est octroyé – ni plus haut, ni plus
bas. Elles lui apprennent à assumer sa fonction d’Empereur – lui qui aurait
aimé se consacrer à la seule étude de la philosophie ; à se préparer à la
mort, cet inévitable lot des générations passées et à venir. La résignation
stoïcienne, loin d’être, comme on le pense souvent, l’impuissante acceptation
du destin, apparaît bien plutôt dans son texte comme un consentement,
c’est-à-dire l’application de sa volonté à la volonté plus générale de la
Nature. Jacques Gamblin s’est plongé dans les Pensées de Marc Aurèle, pour en
ressortir avec une connaissance et une maîtrise exceptionnelles de ce texte
fondateur. C’est ainsi qu’au travers de sa lecture, nous rentrons dans les
Pensées à moi-même. » C. Colombini-Frémeaux & A. Wong
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