Cette terre promise

Erich Maria Remarque

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  • Conseillé par
    23 avril 2017

    Un roman posthume et puissant

    L’auteur d’« A l’Ouest rien de nouveau », mort en 1970, a laissé un roman posthume enfin traduit en français, qui couronne une œuvre de l’exil, de la guerre et de la reconstruction. Sa vision de l’Amérique distanciée et ironique est proche de la veine de la Génération perdue.

    **Les réfugiés**

    Eté 1944, Ellis Island. Au milieu d’autres candidats à l’immigration, Ludwig Sommer attend son permis de séjour en regardant les gratte-ciels et les lumières de Manhattan. Après la mort de ses parents, l’internement en camp de concentration, la fuite et les cachettes secrètes, il a pris l’identité d’un ami juif antiquaire mort en France, et c’est grâce à son nom qu’il obtient le précieux sésame lui ouvrant les portes de l’Amérique. A New York, il loge à l’hôtel Rausch, « caravansérail international […] bon marché », et retrouve l’ami qui lui a sauvé la vie. Ludwig parvient assez vite à se faire embaucher par des marchands d’art impressionnés par ses connaissances, acquises dans un musée bruxellois où il avait trouvé refuge.

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  • Conseillé par
    3 avril 2017

    Remarquable devoir de mémoire

    Dernier roman de Erich Maria Remarque (auteur de "A l'Ouest, rien de nouveau") et livre somptueux sur l'exil et la survie en terre promise. Un texte magnifique également sur New York, les silhouettes de ses gratte-ciel, le rêve américain et ce que cela représente quand on fuit la Gestapo. Souvenirs multiples, désir de vengeance, nécessité de s'intégrer mais volonté farouche de garder toujours intactes ses valeurs, notre héros aura bien du mal à trouver sa place dans ce monde nouveau. Il va y rencontrer un antiquaire et un marchand d'armes, une comtesse russe et quelques toiles célèbres, Degas, Cézanne ...
    Un très beau roman à lire, par exemple, quand on aime New York ...