Œuvres complètes / Simone Weil... ., 2, L'Expérience ouvrière et l'adieu à la révolution, juillet 1934-juin 1937, Œuvres complètes (Tome 2 Volume 2)-Écrits historiques et politiques), Écrits historiques et politiques 2
Format
Broché
EAN13
9782070720163
ISBN
978-2-07-072016-3
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Hors série Connaissance (2)
Séries
Œuvres complètes / Simone Weil... . (2)
Nombre de pages
648
Dimensions
22,5 x 14 x 3,3 cm
Poids
736 g
Langue
français
Code dewey
194
Fiches UNIMARC
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2, L'Expérience ouvrière et l'adieu à la révolution, juillet 1934-juin 1937 - Œuvres complètes (Tome 2 Volume 2)-Écrits historiques et politiques)

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Lorsque Simone Weil meurt d'épuisement, physique et moral, en Angleterre, à Ashford, le 24 août 1943, à l'âge de trente-quatre ans, son œuvre publiée se réduit à quelques articles parus dans des revues le plus souvent politiques ou syndicales. Mais elle laisse une quantité de manuscrits divers qui seront pieusement recueillis par ses parents et par ses amis.Bien des inédits ont pu être découverts à la suite d'un examen systématique des «papiers» mis à la disposition des éditeurs : esquisses de textes abandonnés en cours de rédaction, cahiers et carnets non reproduits dans les éditions antérieures, notes préparatoires à des cours ou à des travaux plus élaborés. Inédite aussi, pour une large part, la correspondance familiale et générale que sera offerte au public. La recherche persévérante des articles de Simone Weil a permis de retrouver des textes fort peu ou mal connus, mais nullement négligeables.L'édition des œuvres complètes de Simone Weil ainsi réunies formera seize volumes répartis en sept tomes.
«La période présente est de celles où tout ce qui semble normalement constituer une raison de vivre s'évanouit, où l'on doit, sous peine de sombrer dans le désarroi ou l'inconscience, tout remettre en question.» Ainsi s'ouvrent les Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale, que Simone Weil rédige en 1934, peu avant de s'embaucher en usine. Triomphe des «mouvements autoritaires et nationalistes» un peu partout dans le monde, crise économique, chômage, misère ouvrière, incertitudes patronales, effets pervers du progrès technique, autant de phénomènes angoissants qui imposent cette remise en question. Les Réflexions ne s'achèvent pourtant pas sur un constat d'impuissance et une consigne de résignation : lutter contre l'oppression, et d'abord l'analyser («faire l'inventaire de la civilisation présente») reste un devoir éthique. L'action historique reste possible et nécessaire, gagée non plus sur les classes, mais sur «la bonne volonté éclairée des hommes agissant en tant qu'individus». Peu après le «Grand Œuvre», Simone Weil s'engage en usine. Expérience cruciale, dont le Journal d'usine témoigne sur le vif, mais dont nombre de textes ultérieurs ne cesseront de porter la trace, parfois inattendue. Simone Weil, dans les années qui suivent, va chercher à inventer ce que pourraient être les «conditions d'un travail non servile», pour reprendre le titre d'un texte écrit à Marseille bien plus tard (1941-1942). L'année d'usine lui a appris qu'il y a avait des situations d'oppression telles que celui qui les vivait ne pouvait plus «concevoir» ni «vouloir autre choses que ce qui existe». Elle ne l'oubliera pas. Il reviendra au lecteur à se demander si son évolution ultérieure fut une manière autre de «vouloir autre chose que ce qui existe», de rester fidèle à l'aspiration à un monde moins injuste qui avait guidé ses engagements.
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