Ainsi parlait Jean de Ruysbroeck, Dits et maximes de vie
Format
Broché
EAN13
9782845903364
ISBN
978-2-84590-336-4
Éditeur
Arfuyen
Date de publication
Collection
Ainsi parlait
Dimensions
18,5 x 12 x 1,4 cm
Poids
174 g
Langue
flamand, néerlandais
Fiches UNIMARC
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Ainsi parlait Jean de Ruysbroeck

Dits et maximes de vie

Arfuyen

Ainsi parlait

14.00
Les Éditions Arfuyen ont publié de nombreux ouvrages liés à la mystique rhéno-flamande : à coté des grands Rhénans Eckhart (1260-1328), Tauler (1300-1361) et Suso (1296-1366), la figure majeure des Flamands est Ruysbroeck (1293-1381). Bien que très audacieux dans sa pensée de l'union à Dieu, « l'ermite de la Vallée Verte » (Groenendael), surnommé par la postérité « l'Admirable », n'a pas été condamné comme Eckhart, mais au contraire béatifié.
Ruysbroeck n'a pas suivi d'études théologiques, n'a pas pris de grades universitaires, comme Eckhart ou Tauler. Dans son « ignorance merveilleuse », il a médité l'Écriture et surtout vécu une expérience intérieure commencée jeune qu'il a décrite, dans son premier ouvrage : Le Royaume des Amants.
Dès ce livre, il a défini son idéal de vie chrétienne, « la vie commune » (ghemeine leven). L'homme qui s'y adonne doit se placer « au sommet de son esprit », écrit-il, entre « la jouissance mystique et l'action ». Telle fut la vie au sein du monastère de Groenendael dont Ruysbroeck fut le premier prieur en 1349. A sa mort, en 1381, le monastère de Groenendael est prospère et d'un grand rayonnement.
Personnalité fascinante que celle de Ruysbroeck : « Au fond de cette obscure forêt brabançonne, écrit Maeterlinck, son âme, ignorante et simple, reçoit, sans qu'elle le sache, les aveuglants reflets de tous les sommets solitaires et mystérieux de la pensée humaine. Il sait, à son insu, le platonisme de la Grèce ; il sait le soufisme de la Perse, le brahmanisme de l'Inde et le bouddhisme du Tibet. »
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