La plus grande cuillere a riz du monde - Ou 50 choses utiles et inutiles à connaître sur le Japon

**Table des matières**


**AVANT-PROPOS**

On ne peut pas réellement me considérer comme un grand spécialiste du Japon,
ni me qualifier de fan inconditionnel de ce pays. Je suis simplement un
curieux, passionné par les voyages et par les fossés culturels qui existent
entre les peuples.
Je crois que ma première rencontre avec le Japon, a eu lieu en 2002, alors que
je venais de m’installer... aux États-Unis.
J’y ai partagé, pendant un an, ma chambre avec un étudiant japonais. Ce
dernier m’a ensuite présenté ses amis japonais, et c’est ainsi que j’ai
rejoint la « japanese student association » de mon université.
Mon premier contact avec le Japon a donc surtout été une rencontre avec ces
personnes ; ce sont elles qui m’ont donné l’envie de découvrir encore plus
leur culture et leur pays. C’est en 2007 que j’ai pu enfin partir là-bas, pour
y découvrir les lumières de Tokyo, la ville de Nara sous la pluie, le grand
jardin de Kanazawa, les interminables marches pour accéder aux temples et
sanctuaires de Nikko, la somptueuse vue du Torii flottant de Miyajima...
Ces rencontres et mes voyages m’ont finalement amené à écrire ce livre, que je
ne souhaitais présenter ni comme un carnet de voyage, ni comme un guide
touristique.
C’est en lisant « Les miscellanées de Mr. Schott » (de Ben SCHOTT, éditions
ALLIA, 2005) que j’ai pu trouver la « bonne formule ».
Je voulais faire un livre qui en dise long sur la société japonaise, en
parlant à la fois des mécanismes fondamentaux qui gouvernent le Japon, à
savoir son économie, sa religion, ou encore sa politique, mais également de
ces petites choses du quotidien qui peuvent paraître aux yeux des occidentaux
comme particulièrement insolites : un héros de dessin animé ambassadeur, ne
plus porter de cravate pour sauver de l’énergie, un thon rouge vendu une
fortune...
J’ai dressé une liste de 50 sujets, mais je pourrais en écrire 100 ou 200 ou
encore plus. Ne cherchez aucune pertinence ou logique dans ces 50 sujets
choisis, il n’y en a pas. Je les ai écrit au fur et à mesure, en fonction de
ce qui me passait par la tête.
Aussi, ce livre peut se lire dans n’importe quel ordre, d’un seul trait ou par
petits bouts et peut se rouvrir lorsque vous avez oublié l’orthographe de l
’aldéhyde-déshydrogénase.
J’ai essayé d’être le plus pédagogique possible en écrivant ce livre, afin
qu’il soit accessible à tous. Les illustrations d’Olivier ROMAC vont dans ce
sens, en apportant une touche d’humour et de poésie.
J’aime imaginer l’idée que certains voyageurs emporteront ce livre avec eux
dans leurs bagages, direction Miyajima, pour dénicher la statue du personnage
de dessin animé ANPANMAN et la plus grande cuillère à riz du monde...

**Sirisombath**