- EAN13
- 9791090566521
- Éditeur
- Éditions du Mauconduit
- Date de publication
- 19/10/2023
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Stève Wilifrid Mounguengui quitte le Gabon et arrive en France à l’âge de 25
ans pour faire des études de philosophie. Avant de partir, il dit à sa mère
qu’un seul mot d’elle pourrait le faire rester au Gabon, mais elle insiste : «
Pars mon enfant, pars aussi loin que possible. Reste là-bas, l’essentiel est
de réussir à vivre. Peu importe l’endroit où tu vis... Promets-moi que tu ne
reviendras pas. Promets-moi. Quand tu pleureras de France je t’entendrai. » Il
ne la reverra jamais, morte au pays avant qu’il ne puisse y revenir. À défaut
de pouvoir enterrer sa mère, le poète lui construit un tombeau de mots. Depuis
toujours, Stève Wilifrid Mounguengui rêvait de la France, découverte à travers
ses lectures innombrables, comme celles de Marcel Pagnol dont les paysages lui
rappelaient ceux de Mouila, sa ville natale. « Lui aussi chassait comme moi,
lui aussi avait un père bon instituteur et piètre chasseur du dimanche. Lui
aussi habitait le château de sa mère. » D’une vaste écriture poétique, il
parle de son arrivée en banlieue parisienne, de la façon dont il écrit, le
matin à l’aube, dans le RER, lorsqu’il se rend au travail. Il raconte, comme
un paradis perdu mais toujours enchanteur, son enfance au Gabon auprès de ses
parents et de ses frères et sœurs, l’enfant des champs, l’étendue des plaines
en lui, le chant des oiseaux, la lueur des lucioles... autant de tableaux
somptueux d’une enfance simple auprès d’une mère courage, personnage
charismatique et généreux, qui s’oublie pour faire le bien autour d’elle.
ans pour faire des études de philosophie. Avant de partir, il dit à sa mère
qu’un seul mot d’elle pourrait le faire rester au Gabon, mais elle insiste : «
Pars mon enfant, pars aussi loin que possible. Reste là-bas, l’essentiel est
de réussir à vivre. Peu importe l’endroit où tu vis... Promets-moi que tu ne
reviendras pas. Promets-moi. Quand tu pleureras de France je t’entendrai. » Il
ne la reverra jamais, morte au pays avant qu’il ne puisse y revenir. À défaut
de pouvoir enterrer sa mère, le poète lui construit un tombeau de mots. Depuis
toujours, Stève Wilifrid Mounguengui rêvait de la France, découverte à travers
ses lectures innombrables, comme celles de Marcel Pagnol dont les paysages lui
rappelaient ceux de Mouila, sa ville natale. « Lui aussi chassait comme moi,
lui aussi avait un père bon instituteur et piètre chasseur du dimanche. Lui
aussi habitait le château de sa mère. » D’une vaste écriture poétique, il
parle de son arrivée en banlieue parisienne, de la façon dont il écrit, le
matin à l’aube, dans le RER, lorsqu’il se rend au travail. Il raconte, comme
un paradis perdu mais toujours enchanteur, son enfance au Gabon auprès de ses
parents et de ses frères et sœurs, l’enfant des champs, l’étendue des plaines
en lui, le chant des oiseaux, la lueur des lucioles... autant de tableaux
somptueux d’une enfance simple auprès d’une mère courage, personnage
charismatique et généreux, qui s’oublie pour faire le bien autour d’elle.
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