- EAN13
- 9782848192338
- Éditeur
- Éditions Créer
- Date de publication
- 26/03/2003
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782848192338
-
Fichier PDF, avec DRM Adobe
- Copier/Coller
-
422 pages
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
36.00 -
Fichier PDF, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - Éditions Créer 48,00
Cet ouvrage fait suite aux précédents ouvrages de la série sur la sculpture
flamboyante : « Les grands imagiers d'Occident », qui introduisait l'étude de
la sculpture flamboyante en Europe (Prix Strasbourg), et aux quatre autres
volumes consacrés respectivement à diverses provinces de l'art du gothique
tardif : Champagne-Lorraine (Prix des feuilles d'or de Nancy), Normandie, Île
de France, Bourgogne, Franche-Comté, Auvergne, Bourbonnais, Forez.
Plusieurs générations d'historiens de l'art ont accrédité cette idée tenace
selon laquelle l'art languedocien serait une émanation de l'art bourguignon.
Il n'est plus permis d'accepter ce jugement. Le Languedoc est une terre de
prédilection de l'art flamboyant : le Maître de Rieux n'a pas attendu la venue
de Sluter pour exercer son génie exalté et, à l'opposé, les stalles d'Auch
prouvent la longue fascination du style.
Des circonstances politiques et économiques en ont permis l'essor, grâce au
concours de mécènes dont l'exemple initial a été fourni par les comtes
d'Armagnac. C'est en sa qualité de bastion de l'État armagnac que le Rouergue
a pu jouer un rôle si considérable dans la survie et le renouveau des
traditions méridionales.
Malheureusement, mis à part quelques artistes très célèbres comme Jacques
Morel ou Nicolas Bachelier, la production languedocienne est trop souvent
tributaire d'un impénétrable anonymat. À défaut d'en percer le mystère, des
groupements multiples sont donc proposés, révélant l'extraordinaire richesse
de la production et la grande diversité de ses ateliers.
flamboyante : « Les grands imagiers d'Occident », qui introduisait l'étude de
la sculpture flamboyante en Europe (Prix Strasbourg), et aux quatre autres
volumes consacrés respectivement à diverses provinces de l'art du gothique
tardif : Champagne-Lorraine (Prix des feuilles d'or de Nancy), Normandie, Île
de France, Bourgogne, Franche-Comté, Auvergne, Bourbonnais, Forez.
Plusieurs générations d'historiens de l'art ont accrédité cette idée tenace
selon laquelle l'art languedocien serait une émanation de l'art bourguignon.
Il n'est plus permis d'accepter ce jugement. Le Languedoc est une terre de
prédilection de l'art flamboyant : le Maître de Rieux n'a pas attendu la venue
de Sluter pour exercer son génie exalté et, à l'opposé, les stalles d'Auch
prouvent la longue fascination du style.
Des circonstances politiques et économiques en ont permis l'essor, grâce au
concours de mécènes dont l'exemple initial a été fourni par les comtes
d'Armagnac. C'est en sa qualité de bastion de l'État armagnac que le Rouergue
a pu jouer un rôle si considérable dans la survie et le renouveau des
traditions méridionales.
Malheureusement, mis à part quelques artistes très célèbres comme Jacques
Morel ou Nicolas Bachelier, la production languedocienne est trop souvent
tributaire d'un impénétrable anonymat. À défaut d'en percer le mystère, des
groupements multiples sont donc proposés, révélant l'extraordinaire richesse
de la production et la grande diversité de ses ateliers.
S'identifier pour envoyer des commentaires.