- EAN13
- 9782824906911
- Éditeur
- République des Lettres
- Date de publication
- 30/05/2022
- Collection
- Diderot
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782824906911
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Rédigé vers 1773, revu vers 1778, et publié seulement en 1830 à titre
posthume, cet essai a pour point de départ un ouvrage intitulé "Garrick ou les
Acteurs anglais", sur lequel Diderot avait initialement présenté diverses
observations dans la "Correspondance" de Grimm. Prolongeant ces remarques, le
philosophe nous livre plus avant sa pensée sur le théâtre et l’art du
comédien, s’inscrivant d’abord en faux contre l’opinion de son temps qui
voulait qu’un bon acteur ne puisse toucher le public que s’il est lui-même en
proie aux passions qu’il exprime. Selon lui, le comédien se doit plutôt
d’imaginer un archétype pour en faire un modèle, son double. Pour bien jouer
un rôle il doit être capable de jugement et de pénétration, mais peut se
passer de sensibilité. Pour lui, il s’agit donc avant tout d’acquérir une
technique. «Plus on sent, moins on fait sentir», dit-il. Diderot étend même
ses réflexions à la littérature et à tous les arts, sans cependant en faire
une théorie ou une doctrine esthétique. Il étaie ses affirmations par
l’exemple de deux comédiennes de son temps: Mlle Clairon, toute de lucidité,
et Mlle Dumesnil, emportée par son instinct. Débordant de verve, étincelant
d’esprit, d’observations pénétrantes et d’idées neuves sur le théâtre et le
jeu d’acteur, "Paradoxe sur le comédien" est présenté sous forme d’un
dialogue, le premier interlocuteur étant le porte-parole de Diderot.
posthume, cet essai a pour point de départ un ouvrage intitulé "Garrick ou les
Acteurs anglais", sur lequel Diderot avait initialement présenté diverses
observations dans la "Correspondance" de Grimm. Prolongeant ces remarques, le
philosophe nous livre plus avant sa pensée sur le théâtre et l’art du
comédien, s’inscrivant d’abord en faux contre l’opinion de son temps qui
voulait qu’un bon acteur ne puisse toucher le public que s’il est lui-même en
proie aux passions qu’il exprime. Selon lui, le comédien se doit plutôt
d’imaginer un archétype pour en faire un modèle, son double. Pour bien jouer
un rôle il doit être capable de jugement et de pénétration, mais peut se
passer de sensibilité. Pour lui, il s’agit donc avant tout d’acquérir une
technique. «Plus on sent, moins on fait sentir», dit-il. Diderot étend même
ses réflexions à la littérature et à tous les arts, sans cependant en faire
une théorie ou une doctrine esthétique. Il étaie ses affirmations par
l’exemple de deux comédiennes de son temps: Mlle Clairon, toute de lucidité,
et Mlle Dumesnil, emportée par son instinct. Débordant de verve, étincelant
d’esprit, d’observations pénétrantes et d’idées neuves sur le théâtre et le
jeu d’acteur, "Paradoxe sur le comédien" est présenté sous forme d’un
dialogue, le premier interlocuteur étant le porte-parole de Diderot.
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