La dictature du prolétariat et le dépérissement de l'État, de Marx à Lénine
EAN13
9782402627580
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Éditions Anthropos)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
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La dictature du prolétariat et le dépérissement de l'État, de Marx à Lénine

FeniXX réédition numérique (Éditions Anthropos)

Livre numérique

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Pour saisir la théorie marxiste de l'État et de la dictature du prolétariat,
l'auteur propose une approche globale fondée sur l'examen de l'ensemble de
l'œuvre de Marx et d'Engels : cet examen le conduit à adopter trois lignes
directrices, « celles-là mêmes qui ont présidé à l'élaboration de la pensée de
Marx », c'est-à-dire : la praxis, l'aliénation et la dialectique. Quelle que
soit la complexité ou même l'ambiguïté de ces notions, elles convergent - chez
Marx - vers un but unique : la libération de l'homme, qui postule la
disparition des classes et celle de l'État. Aussi, la praxis de Marx interdit-
elle toute justification du pouvoir de l'État ; elle rejoint en cela sa
dialectique, qui fait du prolétariat le sujet de l'Histoire et tend ainsi vers
le concept de la désaliénation. Cette convergence - et d'autres raisons tirées
de l'analyse approfondie de tous les aspects du marxisme – prouvent, d'une
part, que tout pouvoir politique - même révolutionnaire - demeure volonté et
projet de domination, donc une dictature. D'autre part, le prolétariat n'ayant
pas d'autre projet (politique) que la suppression de sa propre condition de
classe, sa dictature ne peut être qu'un pouvoir dépérissant. Après avoir
dégagé les critères et les normes de cette dialectique, l'auteur les utilise
comme cadre de référence dans son examen de la révolution russe. Analysant le
léninisme : théorie du parti, construction du socialisme dans un seul pays,
étatisation des syndicats, intensification de la lutte des classes à l'époque
post-révolutionnaire, renforcement du caractère répressif de l'État, l'auteur
en fait la critique, en se fondant sur le principe autogestionnaire des
soviets et ceux du contrôle ouvrier et de la démocratie réelle. Enfin, aussi
paradoxal que cela puisse paraître au regard de la réalité immédiate, l'auteur
conclut à l'actualité du projet marxiste du dépérissement de l'État.
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