- EAN13
- 9782271129826
- Éditeur
- CNRS Éditions via OpenEdition
- Date de publication
- 28/11/2019
- Collection
- CNRS Alpha
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782271129826
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Papier - "CNRS Éditions" 29,00
Les modes de fonctionnement et les structures internes des sociétés d'Asie
centrale – prise au sens large puisque la présente étude traite aussi bien de
la Mongolie que de l'Ouzbékistan, en passant par la République de Touva en
Sibérie – demeurent largement méconnus en Occident où les analystes décrivent
encore exclusivement ces systèmes en des termes à connotation négative tels
que « clans », « régionalisme », « népotisme » ou « corruption ». Réunissant
les travaux d'anthropologues, de sociologues, de politistes et d'historiens,
cet ouvrage présente plusieurs types de réseaux sociétaux qui, selon un long
continuum, vont des plus complets, assimilables à des organisations au sens
sociologique du terme, à d'autres, strictement personnels et égocentrés, en
passant par toute une série de types intermédiaires, typiquement
centrasiatiques, dans lesquels se mêlent relations personnelles, relations de
parenté et relations d'affaires. Résultant d'enquêtes menées selon le principe
de l'observation participante, étalées sur plusieurs années, ces études
montrent l'étonnante plasticité de ces réseaux qui, malgré les profonds
bouleversements survenus en Asie centrale durant ces deux dernières décennies,
ont su s'adapter aux nouvelles exigences nées de l'effondrement de l'Union
soviétique. Dépourvus de limites précises, souvent difficiles à circonscrire,
ces réseaux sont le reflet des modes de gouvernance, des systèmes de pensée
politique, des solidarités traditionnelles et des méthodes d'appropriation du
pouvoir et surtout d'acquisition de prestige, ce bien symbolique tant
recherché par les populations de cette région.
centrale – prise au sens large puisque la présente étude traite aussi bien de
la Mongolie que de l'Ouzbékistan, en passant par la République de Touva en
Sibérie – demeurent largement méconnus en Occident où les analystes décrivent
encore exclusivement ces systèmes en des termes à connotation négative tels
que « clans », « régionalisme », « népotisme » ou « corruption ». Réunissant
les travaux d'anthropologues, de sociologues, de politistes et d'historiens,
cet ouvrage présente plusieurs types de réseaux sociétaux qui, selon un long
continuum, vont des plus complets, assimilables à des organisations au sens
sociologique du terme, à d'autres, strictement personnels et égocentrés, en
passant par toute une série de types intermédiaires, typiquement
centrasiatiques, dans lesquels se mêlent relations personnelles, relations de
parenté et relations d'affaires. Résultant d'enquêtes menées selon le principe
de l'observation participante, étalées sur plusieurs années, ces études
montrent l'étonnante plasticité de ces réseaux qui, malgré les profonds
bouleversements survenus en Asie centrale durant ces deux dernières décennies,
ont su s'adapter aux nouvelles exigences nées de l'effondrement de l'Union
soviétique. Dépourvus de limites précises, souvent difficiles à circonscrire,
ces réseaux sont le reflet des modes de gouvernance, des systèmes de pensée
politique, des solidarités traditionnelles et des méthodes d'appropriation du
pouvoir et surtout d'acquisition de prestige, ce bien symbolique tant
recherché par les populations de cette région.
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