- EAN13
- 9782251917818
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 09/09/2022
- Collection
- Les Belles Lettres / essais
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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La Parole au miroir
Dans la poésie grecque archaïque et classique
Pietro Pucci
Les Belles Lettres
Les Belles Lettres / essais
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782251917818
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
20.99
Autre version disponible
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Papier - Belles Lettres 29,00
Dans cette enquête au travers de la poésie grecque archaïque et classique,
d’Homère à Platon, nous partons à la recherche des traces de ces moments
originels de la création occidentale où la poésie, s’énonçant, se met en
scène. On y découvre des figures de poètes dès les origines, une incarnation
des plus profonds questionnements créateurs par les figures des muses et une
parole poétique qui est en permanence à l’interface entre divinités et
humanité, où les discours sont placés les uns contre les autres, dans leurs
raisonnements et leurs contradictions. La poésie s’affirme comme l’espace
commun du sacré et du profane, l’emplacement d’une parole autre, toujours mise
en scène. L’ensemble du corpus canonique grec – celui-là même auquel est
attribué le fondement de notre civilisation – est l’objet de cet examen :
l’Iliade et l’Odyssée, la Théogonie, les Hymnes homériques, la poésie lyrique,
les trois grands tragiques, Eschyle, Sophocle, Euripide, après eux le comique
Aristophane, donnent à voir les oscillations d’une parole qui intègre les
conditions de son énonciation et les joue dans la dramatisation de son
ambition. Platon assume son rôle de sceau des poètes. La référence à des
auteurs antérieurs, déjà explicite dans la poésie lyrique, est omniprésente.
L’intertextualité est antique. En prenant au sérieux les textes et leurs
variations, c’est à la substance même de cette parole poétique qu’il nous est
donné accès.
d’Homère à Platon, nous partons à la recherche des traces de ces moments
originels de la création occidentale où la poésie, s’énonçant, se met en
scène. On y découvre des figures de poètes dès les origines, une incarnation
des plus profonds questionnements créateurs par les figures des muses et une
parole poétique qui est en permanence à l’interface entre divinités et
humanité, où les discours sont placés les uns contre les autres, dans leurs
raisonnements et leurs contradictions. La poésie s’affirme comme l’espace
commun du sacré et du profane, l’emplacement d’une parole autre, toujours mise
en scène. L’ensemble du corpus canonique grec – celui-là même auquel est
attribué le fondement de notre civilisation – est l’objet de cet examen :
l’Iliade et l’Odyssée, la Théogonie, les Hymnes homériques, la poésie lyrique,
les trois grands tragiques, Eschyle, Sophocle, Euripide, après eux le comique
Aristophane, donnent à voir les oscillations d’une parole qui intègre les
conditions de son énonciation et les joue dans la dramatisation de son
ambition. Platon assume son rôle de sceau des poètes. La référence à des
auteurs antérieurs, déjà explicite dans la poésie lyrique, est omniprésente.
L’intertextualité est antique. En prenant au sérieux les textes et leurs
variations, c’est à la substance même de cette parole poétique qu’il nous est
donné accès.
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