Apocalypse managériale
EAN13
9782251917450
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Apocalypse managériale

Les Belles Lettres

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782251917450
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    17.99

Autre version disponible

1941\. L’année où tout bascule. L’Europe tombe entre les mains d’Hitler. La
barbarie fait son nid partout où la raison guidait le monde. Au même moment à
New York, trois événements signent le commencement d’aventures apparemment
très distinctes. Saint-Exupéry arrive à Manhattan. Il y rédige le mythique
Petit prince. James Burnham publie son ouvrage Managerial revolution. Il y
décrit la montée en puissance d’une nouvelle classe sociale : les managers. À
quelques encablures, les acteurs de la Fondation Macy préparent un cycle de
conférences. Le grand moment cybernétique approche. Trois acteurs, trois
lieux, trois projets. Sans qu’ils ne se parlent, leurs idées se rencontreront
sur l’échiquier new-yorkais pour changer le monde. Comment décrire ce
phénomène à hauteur d’Hommes ? En donnant chair à Antoine de Saint-Exupéry,
James Burnham et à l’un des pères fondateurs de la cybernétique : Norbert
Wiener. C’est ainsi qu’il devient possible de raconter le « moment historique
» et la « grande histoire » de cette rencontre entre management et digitalité.
La « mobilisation industrielle », les besoins en puissance de calcul, le
développement d’une instrumentation de gestion à une échelle inédite, la
nécessité de gérer à distance du théâtre d’opérations, le besoin d’agencer
l’obsolescence et l’accélération… Avant, pendant et après les années de
guerre, une alliance inédite et fondatrice se met en place entre management et
digital. De plus en plus narrative, elle ne se dénouera plus jusqu’aux années
2000. En faisant converser des philosophes européens et américains
contemporains de ce mouvement historique, Apocalypse managériale propose une
enquête originale et fouillée sur une conjonction capitale pour comprendre
notre temps et un de ses symptômes : la perte de profondeur de nos
expériences.
S'identifier pour envoyer des commentaires.