- EAN13
- 9782213660073
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 04/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Fayard 34,10
Concert en fin de saison constitue le second acte du drame aboutissant à
l'isolement complet de l'Albanie. Le premier épisode, la querelle avec les
communistes russes, après avoir suscité l'espoir d'un rapprochement de
l'Albanie et l'Europe, s'acheva par l'option opposée : un éloignement et une
séparation encore plus accentués.
Après avoir abondamment évoqué la rupture avec la Chine, ainsi que l'espoir
caressé par l'Albanie de revenir dans le concert des nations, cette oeuvre
finit en faisant entendre un glas funèbre, celui du complet renfermement au
pays sur lui-même.
L'analogie des méfaits du pouvoir avec les crimes shakespeariens, déjà
apparente dans le premier volet du diptyque, intitulé L'Hiver de la grande
solitude, devient, dans le second, encore plus nette. La "nouvelle version de
Macbeth" retraçant les meurtres perpétrés au sommet de la pyramide du pouvoir
communiste en est une belle illustration.
Notations tragiques et grotesques, entremêlées ici comme elles l'ont rarement
été dans les autres écrits de Kadaré, ajoutent à la puissance d'évocation de
ce livre dont on a pu dire qu'il offrait une sorte de vision "en contrechamp"
du communisme.
l'isolement complet de l'Albanie. Le premier épisode, la querelle avec les
communistes russes, après avoir suscité l'espoir d'un rapprochement de
l'Albanie et l'Europe, s'acheva par l'option opposée : un éloignement et une
séparation encore plus accentués.
Après avoir abondamment évoqué la rupture avec la Chine, ainsi que l'espoir
caressé par l'Albanie de revenir dans le concert des nations, cette oeuvre
finit en faisant entendre un glas funèbre, celui du complet renfermement au
pays sur lui-même.
L'analogie des méfaits du pouvoir avec les crimes shakespeariens, déjà
apparente dans le premier volet du diptyque, intitulé L'Hiver de la grande
solitude, devient, dans le second, encore plus nette. La "nouvelle version de
Macbeth" retraçant les meurtres perpétrés au sommet de la pyramide du pouvoir
communiste en est une belle illustration.
Notations tragiques et grotesques, entremêlées ici comme elles l'ont rarement
été dans les autres écrits de Kadaré, ajoutent à la puissance d'évocation de
ce livre dont on a pu dire qu'il offrait une sorte de vision "en contrechamp"
du communisme.
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