Sisley
EAN13
9781781606957
Éditeur
Parkstone International
Date de publication
Collection
Perfect Square
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Sisley

Parkstone International

Perfect Square

Livre numérique

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Alfred Sisley (Paris, 1839 – Moret-Sur-Loing, 1899). Alfred Sisley naquit à
Paris le 30 octobre 1839 dans une famille anglaise. Ayant atteint ses dix-huit
ans, ses parents l'envoyèrent en Angleterre. C'est alors, probablement, qu'il
pressentit, devant la facture libre des paysages, à l'apparence d'esquisses,
de Turner et Constable, sa vocation pour la peinture. Le destin amena Sisley,
en octobre 1862, dans le même atelier libre de Charles Gleyre, où étaient
venus étudier Claude Monet, Auguste Renoir et Frédéric Bazille. C'est Sisley
qui avait incité ses amis à en finir avec l'apprentissage chez Gleyre et à
partir peindre dans la nature. Il était indigné, beaucoup plus que ses amis,
par l'attitude hautaine de Gleyre envers le paysage. Pour Sisley, le paysage
fut, dès le début, non seulement un genre pictural essentiel, mais, en fait,
le seul et unique auquel il travaillât toute sa vie. Après avoir quitté
Gleyre, Sisley peignit souvent en compagnie de Monet, Renoir et Bazille dans
les environs de Paris.
À partir de 1870, dans la peinture de Sisley commencèrent à apparaître les
premières caractéristiques de la manière qui sera plus tard celle de la
peinture impressionniste. À partir de ce moment, le coloris des tableaux de
Sisley devient nettement plus clair. Cette nouvelle technique crée une
impression de vibration de l'eau, de moirures colorées à sa surface et de
transparence de l'atmosphère. Dans la peinture de Sisley, la lumière était
née. Sisley peignit une quantité de paysages des bords de la Seine. Il
découvrit Argenteuil et la petite ville de Villeneuve-la-Garenne, qui resta
dans son oeuvre comme l'image du silence et de la tranquillité, d'un monde que
la civilisation et l'industrie n'avaient pas encore défiguré.
Contrairement à Pissarro, il ne recherchait pas l'exactitude prosaïque. Ses
paysages se colorent toujours de son attitude émotionnelle à leur égard. Comme
chez Monet, les ponts chez Sisley se fondent dans le paysage d'une façon toute
naturelle. Un ciel bleu serein se reflète sur la surface à peine frémissante
du fleuve. Après la première exposition impressionniste, Sisley passa
plusieurs mois en Angleterre. À son retour d'Angleterre, Sisley déménagea de
Louveciennes à Marly-le-Roi. Vers cette époque, Sisley était véritablement
devenu le peintre de l'eau. Elle l'ensorcelait, l'obligeait à scruter sa
surface changeante et à étudier les nuances de sa couleur, comme le faisait
Monet dans les prés de Giverny. Les paysages consacrés à l'inondation de Port-
Marly sont une apothéose. Le peintre joue avec l'espace et la perspective, et
finalement trouve la seule solution : la maison rose est figée dans un monde
où le ciel se confond avec la terre, où le reflet frissonne à peine et les
nuages glissent lentement. Sisley est le seul impressionniste dont les
paysages ne se limitent pas à la beauté changeante de la nature, mais se
prolongent dans le domaine tantôt du rêve, tantôt de la réflexion
philosophique.
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