Avez-vous déjà vu une tomate d’industrie ? Ronde, rouge et gorgée d’eau à consommer telle quelle ? Pas du tout. La tomate d’industrie est « à la tomate fraîche ce qu’une pomme est à une poire », écrit Jean-Baptiste Malet dans son livre-enquête L’empire de l’or rouge. Oblongue, plus lourde car moins gorgée d’eau et à la peau dure pour supporter les longs voyages et le maniement des machines, « c’est un autre fruit, une autre géopolitique, un autre business ». C’est cette variété de tomate que l’industrie transforme en coulis, en ketchup et autres sauces diverses consommées comme telles ou utilisées à la fabrication de pizzas notamment. « On consomme à peu près 5 kg de tomates d’industrie par an et par être humain et la filière mondiale réalise un chiffre d’affaires annuel de 10 milliards de dollars. » Mais d’où viennent ces tomates ? Qui les ramasse ? Avec quoi sont-elles parfois coupées ? Que ne disent pas les étiquettes ? Jean-Baptiste Malet a enquêté deux ans sur les dessous peu reluisants de cette industrie mondialisée.

La projection aura lieu en salle Toscan du Plantier.
Réservation sur place au théâtre du mardi au samedi de 11h à 19h, par téléphone au 04 98 00 56 76 ou sur le site internet : http://www.theatre-liberte.fr/evenements/2017-2018/785/l-empire-de-l-or-rouge
LE LIBERTÉ
SCÈNE NATIONALE
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