Helena Cervak, slovène d’origine, n’a jamais connu ses parents. Ballotée de foyers d’accueil en foyers d’accueil, c’est avec Nicole qu’elle trouvera la seule figure maternelle de sa vie. Mais Nicole est morte. Helena subtilise l’urne funéraire et part avec les quelques choses qu’elle possède : sa voiture, des livres et le chaos de son enfance, direction la Slovénie.

Car, quand on ne sait pas « comment s’enfuir de soi », autant s’enfuir tout court.

C’est un livre qui raconte l’impossibilité de se construire quand on ne peut remonter le fil de sa généalogie, les vides à combler alors que notre identité est constituée de fragments et de questions laissées sans réponse.

C’est un formidable road-trip porté par une héroïne attachante et déjantée en quête de ses origines, qui s’invente un langage peuplé de poésie et de néologismes réjouissants.

Une dystopie où "une simple intervention" permet aux patients de se libérer de leurs émotions... Jusqu'au jour où une patiente ne se réveille pas et met en doute toutes les perspectives de Meret.
Heureusement, elle reprendra pied dans son petit foyer, un cocon pour s'émanciper et aimer.

Ode aux petites choses du quotidien et au temps qui passe, voici l'amour dans tout ce qu'il a de plus simple et de plus banal. Dans les petites attentions, dans les paroles, dans les regards, dans la présence de Jeanne aux côté de Jacques pendant 50 années. Doux et délicat !

3h du matin, en rentrant de boîte de nuit, Nuria reçoit un coup de téléphone de sa grand-mère, elle lui annonce que sa mère est morte, les funérailles auront lieu au petit jour.

Sur le moment, Nuria ne ressent rien. Elle qui a été élevée par ses grands-parents ne connaissait pas sa mère.
En arrivant aux obsèques, elle découvre avec surprise que de nombreuses personnes sont venues.

À travers les souvenirs de ces gens, d'une rencontre à l'autre, s'esquisse le portrait d'une femme insaisissable et inconstante.

Avec brio, finesse et poésie, Josephine Tassy nous offre un premier roman solaire et lumineux dans lequel elle déconstruit l'idée de l'amour filial inconditionnel.

Eleanor vient de mourir, à la lecture du testament, ses deux enfants découvrent qu'elle leur a laissé un enregistrement et un gâteau noir dans le congélateur, ils devront le manger ensemble "lorsque le moment sera venu".

S'en suit un voyage à travers le temps et à travers la vie d'Eleanor, née sur une île des Caraïbes, ayant dû cacher toute sa vie, et à tout le monde, sa véritable histoire.

Les Parts oubliées est un roman familial magnifique et profond. Émotions, rebondissements et aventures : tout y est !