Le vocabulaire du cinéma
EAN13
9782200355067
ISBN
978-2-200-35506-7
Éditeur
Armand Colin
Date de publication
Collection
128
Nombre de pages
128
Dimensions
18 x 13 cm
Poids
130 g
Langue
français
Code dewey
791
Fiches UNIMARC
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Le vocabulaire du cinéma

De

Dirigé par

Armand Colin

128

Indisponible
A?>ACCÉLÉRÉ Trucage qui s'obtient par la projection à la vitesse standard (24 images par seconde depuis la fin des années 1920) d'images filmées à une vitesse inférieure.ACCOLADE Dans le modèle de segmentation de Christian Metz (« la grande syntagmatique »), le syntagme en accolade est constitué par un montage discursif qui présente des plans sans relation chronologique ni alternance mais évoquant globalement la même idée : par exemple, dans L'Impératrice rouge, de Josef von Sternberg (1934), les images terrifiantes que la future souveraine, encore enfant, se fait de la Russie des Tsars.? montage, segmentation.ACCOMPAGNEMENT?>1. Fond sonore musical qui accompagne le film.2. Travelling d'accompagnement : cf. travelling.ACOUSMATIQUE Le son filmique, diégétique ou non, est acousmatique : il n'est pas localisé dans l'image car on l'entend par l'intermédiaire des haut-parleurs. Il faut le synchroniser pour le « désacousmatiser », et permettre ainsi au spectateur d'associer les dialogues et les bruits à une source visuelle. Certains films jouent sur l'ambiguïté sonore avec des personnages cachés qui seront ultérieurement révélés, des voix appartenant à des fantômes, ou des voix sans référent : la voix de la mère dans Psychose, d'Alfred Hitchcock (1960), ou les voix de narrateurs, comme celui du Temps de l'innocence, de Martin Scorsese (1993). Michel Chion les appelle des acousmêtres.? diégèse,in, hors-champ, off, over.ACTANT, ACTANCIEL? narratologie, personnage.ACTEURLe terme est utilisé couramment au cinéma comme synonyme de comédien : celui qui joue un rôle, qui interprète un personnage, du premier rôle au figurant. À la différence du comédien, dont c'est le métier, il n'est pas toujours professionnel, et certains réalisateurs, certains mouvements emploient des acteurs non professionnels : ce fut le cas des cinéastes néoréalistes, qui utilisaient parfois uniquement des non-professionnels (De Sica pour Le Voleur de bicyclette, 1948) ou les confrontaient à des acteurs connus (Rossellini, dans Stromboli, 1951). Les amateurs jouaient ici leur propre rôle (pêcheurs, chômeurs), alors que chez Éric Rohmer, Maurice Pialat, Jacques Doillon, des amateurs peuvent être chargés d'interpréter certains personnages : Sandrine Bonnaire dans À nos amours (Pialat, 1983), Victoire Thivisol, âgée de 4 ans, dans Ponette (Doillon, 1996) et prix d'interprétation à la Mostra de Venise. Robert Bresson, lui, choisissait ceux qu'il appelait des « modèles » pour leur physique et leur capacité à être dirigés, sans recherche d'identification.Plus encore qu'au théâtre, qui présuppose la nécessité d'un apprentissage, on oppose au cinéma les acteurs « naturels », qui paraissent s'identifier pleinement à leur rôle (Isabelle Adjani, Gérard Depardieu, Jean Gabin, Raimu), et ceux qui s'adaptent à des univers très différents (Dirk Bogarde, Robert De Niro, Isabelle Huppert, Michel Piccoli). Cette opposition est quelquefois le fait d'une absence d'imagination de la part des réalisateurs, ou de la frilosité de comédiens hésitant à changer de registre, mais elle est également le produit des contraintes très fortes du star-system et des réflexes commerciaux des producteurs.? actors studio, cinématographe, figurant, personnage.ACTORS STUDIO École d'acteurs fondée en 1947 par E. Kazan, R. Lewis et C. Crawford, puis dirigée par Lee Strasberg, et inspirée par le dramaturge et metteur en scène russe Stanislavski, consistant à rechercher la vérité dans l'expression par une analyse psychologique : l'acteur doit retrouver, dans son vécu, ses souvenirs, des sentiments ou des émotions qui lui permettront d'interpréter le personnage. Marlon Brando, James Dean, Robert De Niro, Paul Newman, Elizabeth Taylor ont ainsi été formés par ce qu'on appelle la « Méthode ».ADAPTATION L'adaptation cinématographique recouvre, au sens large, des pratiques diverses, du cinéroman à la novélisation. Dans son acception la plus usuelle, on utilise une œuvre littéraire pour la transposer au cinéma. Cela a été le cas, dès le début du xxe siècle, d'un très grand nombre de films adaptant pièces de théâtre et romans.
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