- Format
- Poche
- EAN13
- 9782253082354
- ISBN
- 978-2-253-08235-4
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 06/2007
- Collection
- biographie (1)
- Nombre de pages
- 320
- Dimensions
- 17,8 x 11 x 1,5 cm
- Poids
- 175 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Code dewey
- 842
- Fiches UNIMARC
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Collection « Classiques » dirigée par Michel Zink et Michel JarretyGoethe
Première partie de la tragédie
Aux yeux mêmes de Goethe, cette Première partie de la tragédie de Faust, qu’il fait paraître en 1808 et qui sera plus tard suivie d’un Second Faust, est une œuvre étrange et barbare, qui ne vise à rien de moins qu’à présenter le « théâtre du monde ». Une œuvre complexe aussi, où le protagoniste, Faust, assure le lien entre le drame du savant amer, désespérant de percer les secrets de la nature vivante, et celui de Marguerite qui s’éprend du vieil homme rajeuni par Méphistophélès, avant de devenir mère, de tuer son enfant et, condamnée à mort, de refuser de suivre Faust qui, finalement, a tout perdu.
Vingt ans plus tard, la traduction de Nerval rencontre un accueil enthousiaste auprès des écrivains, mais aussi de musiciens comme Berlioz, qui composera La Damnation de Faust, ou de peintres comme Delacroix. Faust devient partie intégrante de la culture romantique française. Si le personnage ne s’efface pas non plus de la nôtre, c’est aussi pour une part grâce au génie de Nerval : tout autant qu’à l’œuvre de Goethe, cette éblouissante traduction appartient à la sienne.
Traduction de Gérard de Nerval. Edition de Jean Lacoste.
Première partie de la tragédie
Aux yeux mêmes de Goethe, cette Première partie de la tragédie de Faust, qu’il fait paraître en 1808 et qui sera plus tard suivie d’un Second Faust, est une œuvre étrange et barbare, qui ne vise à rien de moins qu’à présenter le « théâtre du monde ». Une œuvre complexe aussi, où le protagoniste, Faust, assure le lien entre le drame du savant amer, désespérant de percer les secrets de la nature vivante, et celui de Marguerite qui s’éprend du vieil homme rajeuni par Méphistophélès, avant de devenir mère, de tuer son enfant et, condamnée à mort, de refuser de suivre Faust qui, finalement, a tout perdu.
Vingt ans plus tard, la traduction de Nerval rencontre un accueil enthousiaste auprès des écrivains, mais aussi de musiciens comme Berlioz, qui composera La Damnation de Faust, ou de peintres comme Delacroix. Faust devient partie intégrante de la culture romantique française. Si le personnage ne s’efface pas non plus de la nôtre, c’est aussi pour une part grâce au génie de Nerval : tout autant qu’à l’œuvre de Goethe, cette éblouissante traduction appartient à la sienne.
Traduction de Gérard de Nerval. Edition de Jean Lacoste.
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