Clément Marot

Incontestable « Prince des poëtes françois » de son temps, Clément Marot assure en une trentaine d'années le passage de la « Grande Rhétorique » au lyrisme de la Pléiade. Sans renier les formes poétiques anciennes, il les transforme radicalement de l'intérieur. Jouant déjà de toutes les cordes de la lyre, il introduit définitivement les topoi et les perspectives humanistes dans la poésie française de la Renaissance. Les contributions ici réunies mettent en évidence ses talents de « transmueur ». Est ainsi étudiée la manière dont Clément Marot s'approprie les littératures antique et médiévale, mais également les textes des humanistes italiens. Ses liens avec la cour mais aussi avec les Huguenots éclairent un autre pan de son oeuvre, notamment la poésie religieuse.