La peinture baroque en mediteranee de genes a majorque, actes des Journées d'études de Perpignan, 4-5-6 avril 2006, La diffusion de la peinture baroque de Gênes à Majorque
Format
Broché
EAN13
9782849741177
ISBN
978-2-84974-117-7
Éditeur
Trabucaire
Date de publication
Dimensions
22 cm
Poids
500 g
Code dewey
759.046
Fiches UNIMARC
S'identifier

La peinture baroque en mediteranee de genes a majorque

actes des Journées d'études de Perpignan, 4-5-6 avril 2006, La diffusion de la peinture baroque de Gênes à Majorque

De

Édité par

Trabucaire

20.00
Les journées d’études La diffusion de la peinture baroque de Gênes àMajorque (Perpignan, 4-5-6 avril 2006) furent organisées à l’occasion del’exposition consacrée aux Guerra, Guerra et la peinture baroque en Catalogne aux XVIIe et XVIIIe siècles (Perpignan, Palais des Rois de Majorque, Novembre 2005-Septembre 2006).L’objet de cette exposition était double : d’une part évoquer cette dynastie detrois peintres oubliée de l’historiographie, et rédiger le premier catalogue del’oeuvre de chacun en les situant dans la réalité économique, sociale et artistique de leur temps ; de l’autre, aborder le thème de la conservation-restauration des oeuvres, partie de l’exposition consacrée à des aspects techniques – altérations, préparations, pigments… – que le Centre de Conservation Restauration du Patrimoine du Conseil général des Pyrénées-Orientales sous la responsabilité de Jean-Bernard Mathon, a pu observer et étudier lors de la restauration des oeuvres.Il fut décidé de croiser, au cours de ces journées, ces deux approches – histoire de l’art et conservation restauration. Comparer à des foyers voisins ce qui avait été étudié dans le Roussillon, dans une aire culturelle certes étendue mais homogène : un arc méditerranéen passant par la Ligurie, la Provence, le Languedoc, la Catalogne… et Paris (pour un Rigaud catalan de naissance), afin de mieux cerner les similitudes et les différences dans la production de ces provinces. Autant de points de vue, d’éclairages, de méthodes, rendus possibles grâce à la richesse de ces foyers parfois considérés comme périphériques.Une remarque s’impose. Le titre retenu, La peinture baroque en Méditerranée de Gênes à Majorque, ne désigne pas un phénomène homogène dans le temps suivant un cheminement précis. Le terme baroque nous semblait simplement le plus approprié pour évoquer la diversité et l’unité de ces oeuvres. Diversité de lieux, d’époques, d’oeuvres et de commanditaires : nous sommes incontestablement « au coeur des circulations méditerranéennes » (Pierre Curie). Et dans le même temps – qu’il s’agisse de peintres actifs à Majorque, Marseille, Paris ou Barcelone ; d’artistes plus modestes du Languedoc ou du Roussillon ; de prestigieux commanditaires génois ou d’un collectionneur toulousain – une fascination permanente pour l’Italie et ses modèles qui, au-delà des échanges, montre un incontestable phénomène de diffusion/réception d’un centre vers des périphéries, et crée, à des niveaux artistiques certes différents, une impression d’unité, unité dont la proximitédes procédés techniques utilisés par les Guerra en Roussillon ou les peintres de chevalet en Provence à la même époque n’est qu’une preuve supplémentaire.
S'identifier pour envoyer des commentaires.