La voix du fleuve
Format
Broché
EAN13
9791095066323
ISBN
979-10-95066-32-3
Éditeur
La Coopérative
Date de publication
Nombre de pages
128
Dimensions
21,2 x 15 x 2 cm
Poids
320 g
Langue
français
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La voix du fleuve

De

La Coopérative

15.00
De la terre qui porte l’homme vers les sources qui en jaillissent et la fécondent : tel est l’itinéraire de ce nouveau livre de Mireille Gansel, à la fois itinéraire de mémoire et interrogation anxieuse et profondément actuelle sur ce que signifie, aujourd’hui, habiter la Terre.
Tout commence avec l’observation d’un potier travaillant l’argile sur son tour : tout ce qui naît entre ses mains est le fruit d’un lent savoir, d’une science de la matière, d’une sagesse qui sait d’instinct que tout ce qui naît et meurt est porté par le mouvement de la Terre. Cette méditation rejoint le thème éternel de la vie comme voyage, migration perpétuelle. Voici l’auteur lancée sur des chemins nouveaux pour elle : vers l’Espagne d’abord, où, à Tolède, s’éveille pour elle le souvenir du poète mystique par excellence, Jean de La Croix, mais aussi du Greco, peintre du mystère absolu venu de Crète en Espagne, et des Juifs qui bâtirent la synagogue du Transit. Ce qui l’a conduite en Espagne, c’est le désir de retrouver une source enfouie. Un mot lui sert de talisman, emprunté au provençal de Mistral : neïssoun, l’endroit où naît une source. La terre ne vit que par les rivières, les fleuves, qui sont eux-mêmes des êtres vivants. Pour combien de temps ?
La quête ne peut s’arrêter là. À l’autre extrémité du globe, en Nouvelle Zélande, un phénomène extraordinaire vient de se produire, signe d’espoir pour tous ceux qu’inquiète l’avenir de l’humanité : les Maoris ont obtenu la reconnaissance du fleuve Whanganui comme personne juridique, membre à part entière de leur communauté, et par conséquent le droit pour lui à la protection de son intégrité morale et physique. Mireille Gansel est allée plusieurs semaines voir par elle-même et surtout écouter ce fleuve. Il lui a parlé : et c’est cette « voix du fleuve » qui donne son titre au livre. Elle enseigne que toutes les routes, à leur façon, et toutes les vies humaines, sont des fleuves, des chemins d’éternité.
Que la littérature ait quelque chose à dire sur les questions écologiques, voici un livre éminemment à même de le prouver. Mireille Gansel, à sa façon modeste et sans grandes phrases, y pose les prémisses d’un nouvel humanisme.
"La voix du Fleuve" est le quatrième livre de Mireille Gansel publié par les éditions de La Coopérative.
"Toute maison pour Mireille Gansel, même au génitif de la maison de quelqu’un, est source de dialogue, le creuset inépuisable où les mots doivent être « retournés » comme s’il s’agissait de retracer quelque chemin perdu en ravivant les réminiscences." (Patrice Beray Mediapart)
"Toujours convaincue "qu'aucun mot parlant de l'humain n'est intraduisible", avec sa voix singulière nourrie de tant d'autres, elle démontre une nouvelle fois le pouvoir de régénération de chaque langue et la richesse de la diversité humaine." (Sophie Ehrsam, En attendant Nadeau, N°63.)
"Voilà un livre inattendu, proprement in-ouï. Un livre qui n’est peut-être pas tout à fait un livre. Un livre-objet-littéraire-non-identifié. Un livre-mémoire. Un poème-livre. On peut envier l’éditeur d’avoir reçu une telle offrande. " (Patrick Corneau, Le Lorgnon mélancolique)
"Celle qui n’a plus de maison, qui n’a pas de maison, qui a perdu sa maison natale, construit sans fin des maisons d’âme, pour elle-même et pour les autres, et ce livre en est une" (Florence Trocmé, Le Flottoir)
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