- Format
- Broché
- EAN13
- 9782735124718
- ISBN
- 978-2-7351-2471-8
- Éditeur
- Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
- Date de publication
- 06/12/2018
- Collection
- Ethnologie de la France et des mondes contemporains
- Nombre de pages
- 302
- Dimensions
- 15 x 5,1 cm
- Poids
- 489 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le patrimoine comme expérience
Implications anthropologiques
Autres contributions de Jean-Louis Tornatore
Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
Ethnologie de la France et des mondes contemporains
Autre version disponible
Cet ouvrage collectif vient à un moment où l'activité patrimoniale a largement
débordé ses institutions officielles et où sa couverture par les sciences
humaines et sociales a pris une consistance certaine. En dix textes et au
moins autant de situations, en France, à Rhodes, à Tonga, en Uruguay et en
Colombie, il donne à saisir des « implications anthropologiques » de et dans
l’exploration de cette activité, à partir desquelles se dessinerait un fil
conducteur permettant de parcourir, sans la réduire, sa grande hétérogénéité.
Qu’on la prenne sous l’angle de l’irruption du patrimoine dans les terrains
(de jeu) des anthropologues ou bien sous celui de la constitution du
patrimoine en un domaine singulier de recherche, l’anthropologie du patrimoine
apparaît inséparable des interrogations récurrentes sur la catégorie de
culture : sur son institution, sur sa mise en scène, sur sa
spectacularisation, sur les façons de l’écrire comme sur la critique de son
pouvoir de purification, de hiérarchisation ou de domination. Que montrent ces
écritures anthropologiques de patrimoines ? Qu’en se frottant aux expériences
du passé, de la culture, religieuse ou profane, de la quête de reconnaissance,
de la mémoire des violences de guerre, de la discrimination sociale, de la
ruine des choses du monde, les anthropologues font l’expérience du patrimoine,
instrument politique aux multiples fonctions : contrôle, aménagement,
restauration, réparation, reconnaissance…
débordé ses institutions officielles et où sa couverture par les sciences
humaines et sociales a pris une consistance certaine. En dix textes et au
moins autant de situations, en France, à Rhodes, à Tonga, en Uruguay et en
Colombie, il donne à saisir des « implications anthropologiques » de et dans
l’exploration de cette activité, à partir desquelles se dessinerait un fil
conducteur permettant de parcourir, sans la réduire, sa grande hétérogénéité.
Qu’on la prenne sous l’angle de l’irruption du patrimoine dans les terrains
(de jeu) des anthropologues ou bien sous celui de la constitution du
patrimoine en un domaine singulier de recherche, l’anthropologie du patrimoine
apparaît inséparable des interrogations récurrentes sur la catégorie de
culture : sur son institution, sur sa mise en scène, sur sa
spectacularisation, sur les façons de l’écrire comme sur la critique de son
pouvoir de purification, de hiérarchisation ou de domination. Que montrent ces
écritures anthropologiques de patrimoines ? Qu’en se frottant aux expériences
du passé, de la culture, religieuse ou profane, de la quête de reconnaissance,
de la mémoire des violences de guerre, de la discrimination sociale, de la
ruine des choses du monde, les anthropologues font l’expérience du patrimoine,
instrument politique aux multiples fonctions : contrôle, aménagement,
restauration, réparation, reconnaissance…
S'identifier pour envoyer des commentaires.