Camp de Rivesaltes, Lieu de souffrance
Format
Relié
EAN13
9791092265736
ISBN
979-10-92265-73-6
Éditeur
André Frère éditions
Date de publication
Nombre de pages
120
Dimensions
23 x 17 x 2 cm
Poids
498 g
Langue
multilingue
Langue d'origine
français
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Camp de Rivesaltes

Lieu de souffrance

De

Illustrations de

André Frère éditions

30.00
Les deux séries photographiques présentées dans ce livre, accompagnées d'un texte de l'historien Denis Peschanski, ont été réalisées par l'artiste FLORE sur le Camp de Rivesaltes. Loin du photo-reportage, ce travail engagé tente de laisser une trace sensible des événements passés dans ce camp souvent oublié de l'histoire. Espagnols, Juifs, Tsiganes, Harkis, l'artiste a embrassé toutes les peines, toutes les souffrances vécues dans ce camp et dans ces autres camps dont il ne reste presque pas de traces, sinon celles laissées dans les mémoires, et les a réunies dans son cœur. «Flore s'est refusé à faire de l'esthétique sur les lieux de crime. Pourtant ces photos sont exceptionnelles. Étonnante contradiction qui tient au pari qu'elle a fait, au défi qu'elle a relevé : il s'agit bien de rendre compte d'un espace-temps, d'un lieu qui s'impose à tout visiteur, et d'une temporalité longue qui s'inscrit dans le paysage. La démarche n'est pas sans rappeler le geste architectural majeur de Rudy Ricciotti, celui qui a conçu le mémorial du Camp de Rivesaltes : il avait compris qu'i ne s'agissait pas d'imposer son bâtiment au lieu mais que le lieu s'imposait au bâtiment. D'où un mémorial aux deux-tiers enterré qui part du ras du sol et qui, 200 mètres plus loin, atteint le niveau du faîte des baraques. La force de lieu est déjà porteuse d'émotions. Il reste aux artistes et aux scientifiques de donner un sens à ces émotions, de les appuyer sur une connaissance de cette histoire, de ces histoires car l'effet de sidération si classique du choc émotionnel ne donne aucune clé d'analyse, aucune possibilité d'interprétation. Flore est allée au-delà… J'ai croisé Flore à plusieurs reprises dès les années 2000. Elle arpentait le camp, à la recherche de traces, d'images, de paysages, comme si elle sentait l'urgence d'une telle médiation, d'une telle inscription-conservation». Denis Peschanski, extrait.
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