- Format
- Broché
- EAN13
- 9782267020649
- ISBN
- 978-2-267-02064-9
- Éditeur
- Christian Bourgois
- Date de publication
- 14/01/2010
- Collection
- Littérature étrangère (1)
- Séries
- Journal / Susan Sontag
- Nombre de pages
- 392
- Dimensions
- 21 x 12,5 x 2,6 cm
- Poids
- 325 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 818.5403
- Fiches UNIMARC
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Renaître journaux et carnets, 1947-1963
journaux et carnets, 1947-1963
De Susan Sontag
Traduit par Anne Wicke
Préface de David Rieff
Christian Bourgois
Littérature étrangère
Autre livre dans la même série
Renaître est le premier tome d’une sélection en trois volumes de journaux de Susan Sontag, tous inédits à ce jour. Dès son adolescence, et ce jusqu’aux dernières années de sa vie, Susan Sontag se livra dans ces carnets avec une grande régularité, d’autant plus librement qu’elle n’envisageait pas de les faire publier.
Renaître couvre la période 1947–1963 et met en lumière la trajectoire intellectuelle, humaine et créatrice de l’un des plus grands écrivains américains de sa génération. Susan Sontag n’a que 14 ans quand elle commence la rédaction de ce journal, ancré dans la découverte adolescente de sa propre sexualité, de ses premières expériences en tant que jeune étudiante (âgée de 16 ans) à l’université de Californie à Berkeley et dans les deux grandes relations qu’elle a entretenues comme jeune adulte. Renaître met en scène une adolescente précoce, qui ne cesse de dresser des listes : les livres lus ou à lire impérativement, les films à voir, les musiques à écouter…. Les principales caractéristiques qui définiront son moi intellectuel, sont déjà évidentes : féroce acuité, incroyable ambition, légère tendance à la prétention et approche de la vie profondément honnête.
Son désir de toujours progresser semble inépuisable. Comme l’écrit son fils David Rieff dans sa préface à Renaître : « Ceci est un journal dans lequel l’art est vu comme une affaire de vie et de mort, où l’ironie est considérée comme un vice et non une vertu et où le sérieux est le bien suprême. […] Une des choses qui m’a le plus frappé à la lecture des journaux fut l’impression, que de la jeunesse à la vieillesse, ma mère a mené les mêmes batailles, contre le monde et contre elle-même. […] Dès le début de son adolescence, elle eut le sentiment de posséder des dons spéciaux et d’avoir quelque chose à apporter. Le désir farouche et inébranlable d’approfondir et d’élargir constamment son éducation fut d’une certaine façon une matérialisation de cette vision qu’elle avait d’elle-même. »
À travers ce journal émerge l’incroyable conscience que Susan Sontag à d’elle-même à un si jeune âge, ses rencontres avec les écrivains qui ont influencé son mode de pensée, et ses premiers corps à corps avec l’acte d’écrire en lui-même, le tout accompagné d’une foule de détails inimitables. À la fin de ce premier journal, Susan Sontag, trente ans, divorcée et mère d’un petit garçon, s’apprête à publier Notes on Camp, qui marquera le début de son incroyable carrière.
Susan Sontag est sans doute l’écrivain américain le plus « européen » de tous. Née en 1933 à New York, elle est décédée le 28 décembre 2004. A l’âge de trente ans, elle publie son premier roman, Le Bienfaiteur (Le Seuil, 1965), une étude sur la formation de la personnalité. Dans les années 60, elle écrit pour différents magazines et revues. Très engagée à gauche, figure de la scène new-yorkaise, elle est proche d’intellectuels français comme Roland Barthes, auquel elle a consacré un livre (L’écriture même : à propos de Roland Barthes Christian Bourgois). Elle publie en 1977 un essai, Sur la photographie où elle s’interroge sur la différence entre réalité et expérience. Elle défend le concept de « transparence », autrement dit de l’évidence de l’œuvre, avant toute interprétation. Elle publie également de nombreux romans, dont L’Amant du volcan (1992) et En Amérique (1999) pour lequel elle a reçu le National Book Award. Par ailleurs, le Prix Jérusalem lui a été attribué en 2001 et le Prix de la Paix des libraires à Francfort en 2003 pour l’ensemble de son œuvre.
Renaître livre le fascinant autoportrait kaléidoscopique d’une écrivain et intellectuelle – sans doute plus « européenne » qu’« américaine » – dont l’œuvre dans son intégralité mérite d’être publiée et lue en France.
La parution en février 2010 de Renaître, s’inscrit dans un programme de publication des œuvres complètes de Susan Sontag aux Éditions Christian Bourgois. En effet, quatre autres inédits de Susan Sontag (dont les tomes 2 et 3 des Journaux) seront publiés dans les années à venir, chaque parution d’un inédit sera accompagnée par la réédition dans la collection « Titres » d’un – ou plusieurs – ouvrages épuisés de Susan Sontag.
Du même auteur chez le même éditeur
Devant la douleur des autres
En amerique
En meme temps
L’amant du volcan
La maladie comme metaphore
L’ecriture meme a propos de Roland Barthes
Le sida et ses metaphores
Sur la photographie
Temps forts
Du même auteur dans la collection « Titres »
La maladie comme metaphore/ Le sida et ses metaphores
Le bienfaiteur
L’ecriture meme a propos de Roland Barthes
l’œuvre parle
Sur la photographie
À paraître chez le même éditeur
Journaux volumes II et III
The way we live now
Double standards
Collected letters
À paraître dans la collection « Titres »
Dernier recours
Sous le signe de saturne
L’amant du volcan
Renaître couvre la période 1947–1963 et met en lumière la trajectoire intellectuelle, humaine et créatrice de l’un des plus grands écrivains américains de sa génération. Susan Sontag n’a que 14 ans quand elle commence la rédaction de ce journal, ancré dans la découverte adolescente de sa propre sexualité, de ses premières expériences en tant que jeune étudiante (âgée de 16 ans) à l’université de Californie à Berkeley et dans les deux grandes relations qu’elle a entretenues comme jeune adulte. Renaître met en scène une adolescente précoce, qui ne cesse de dresser des listes : les livres lus ou à lire impérativement, les films à voir, les musiques à écouter…. Les principales caractéristiques qui définiront son moi intellectuel, sont déjà évidentes : féroce acuité, incroyable ambition, légère tendance à la prétention et approche de la vie profondément honnête.
Son désir de toujours progresser semble inépuisable. Comme l’écrit son fils David Rieff dans sa préface à Renaître : « Ceci est un journal dans lequel l’art est vu comme une affaire de vie et de mort, où l’ironie est considérée comme un vice et non une vertu et où le sérieux est le bien suprême. […] Une des choses qui m’a le plus frappé à la lecture des journaux fut l’impression, que de la jeunesse à la vieillesse, ma mère a mené les mêmes batailles, contre le monde et contre elle-même. […] Dès le début de son adolescence, elle eut le sentiment de posséder des dons spéciaux et d’avoir quelque chose à apporter. Le désir farouche et inébranlable d’approfondir et d’élargir constamment son éducation fut d’une certaine façon une matérialisation de cette vision qu’elle avait d’elle-même. »
À travers ce journal émerge l’incroyable conscience que Susan Sontag à d’elle-même à un si jeune âge, ses rencontres avec les écrivains qui ont influencé son mode de pensée, et ses premiers corps à corps avec l’acte d’écrire en lui-même, le tout accompagné d’une foule de détails inimitables. À la fin de ce premier journal, Susan Sontag, trente ans, divorcée et mère d’un petit garçon, s’apprête à publier Notes on Camp, qui marquera le début de son incroyable carrière.
Susan Sontag est sans doute l’écrivain américain le plus « européen » de tous. Née en 1933 à New York, elle est décédée le 28 décembre 2004. A l’âge de trente ans, elle publie son premier roman, Le Bienfaiteur (Le Seuil, 1965), une étude sur la formation de la personnalité. Dans les années 60, elle écrit pour différents magazines et revues. Très engagée à gauche, figure de la scène new-yorkaise, elle est proche d’intellectuels français comme Roland Barthes, auquel elle a consacré un livre (L’écriture même : à propos de Roland Barthes Christian Bourgois). Elle publie en 1977 un essai, Sur la photographie où elle s’interroge sur la différence entre réalité et expérience. Elle défend le concept de « transparence », autrement dit de l’évidence de l’œuvre, avant toute interprétation. Elle publie également de nombreux romans, dont L’Amant du volcan (1992) et En Amérique (1999) pour lequel elle a reçu le National Book Award. Par ailleurs, le Prix Jérusalem lui a été attribué en 2001 et le Prix de la Paix des libraires à Francfort en 2003 pour l’ensemble de son œuvre.
Renaître livre le fascinant autoportrait kaléidoscopique d’une écrivain et intellectuelle – sans doute plus « européenne » qu’« américaine » – dont l’œuvre dans son intégralité mérite d’être publiée et lue en France.
La parution en février 2010 de Renaître, s’inscrit dans un programme de publication des œuvres complètes de Susan Sontag aux Éditions Christian Bourgois. En effet, quatre autres inédits de Susan Sontag (dont les tomes 2 et 3 des Journaux) seront publiés dans les années à venir, chaque parution d’un inédit sera accompagnée par la réédition dans la collection « Titres » d’un – ou plusieurs – ouvrages épuisés de Susan Sontag.
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Sur la photographie
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