- EAN13
- 9791035305611
- Éditeur
- Geste Éditions
- Date de publication
- 31/07/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
-
Aide EAN13 : 9791035305611
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
9.99
Autre version disponible
-
Papier - Geste 13,90
Accompagnez le capitaine Yann Bonelli dans son enquête turbulente !
Quels liens y a-t-il entre le meurtre d’un inconnu dans les jardins de
l’archevêché à Bourges, une agression raciste à Orléans et une série
d’attaques d’agences bancaires dans la région Centre-Val de Loire ? En tentant
de le découvrir, le capitaine de police Yann Bonelli croisera sur son chemin
de grands trafiquants et de petits malfrats, de funèbres barbouzes et de
sinistres terroristes avant de se présenter devant la porte du « Secret
Défense ».
Plongez-vous dans ce polar régional peuplé de trafiquants et de malfrats en
tout genre et découvrez ou redécouvrez la province du Berry.
EXTRAIT
Nelly Couderc se contenta de sourire et pour dissiper la gêne qui venait de
s’installer entre eux elle se mit à détailler le programme de la matinée. Le
ministre de l’Intérieur, le ministre de la Défense et quelques officiels
devaient atterrir directement sur la piste d’Avord et ne rester que peu de
temps pour assister à un hommage aux militaires tués. L’armée se chargeait de
la sécurité dans ce périmètre sous haute surveillance et la police était peu
sollicitée pour l’occasion mais la commissaire devait y assumer son rôle de
représentation.
— Revenons à votre enquête, se reprit-elle soudain. La DGSI s’occupe du
djihadiste et nous n’allons pas marcher sur ses brisées mais le rapprochement
entre le modèle de son arme et ceux vendus par Cénard nous laisse une porte
d’entrée. J’ai appris qu’il fréquentait le club de tir de Bourges. Son
président m’a appelée après avoir reconnu la photo de Boukhari aux actualités
télévisées. Je n’en ai pas encore parlé à la DGSI. Appelez-le de ma part. S’il
sait quelque chose il vous aidera.
Elle griffonna un nom et un numéro de téléphone sur une feuille de bloc-notes
et la tendit à Bonelli.
— Avez-vous eu des renseignements à propos du téléphone portable ? lui
demanda-t-il
— Le SCITT s’en occupe. Je vous le répète c’est entre les mains de la DGSI et
ils ne me font pas leurs confidences. Il faut attendre.
Excusez-moi, il faut que file.
Avant que Bonelli ait eu le temps de réagir, elle avait déjà saisi sa
casquette d’uniforme négligemment posée sur un classeur et quitté le bureau.
Il y resta quelques instants, songeur. Il se doutait bien que la DGSI n’allait
pas l’aider dans son travail. La menace générale du terrorisme était plus
importante que la mort d’un petit malfrat dans un jardin public. Il ne pouvait
donc compter que sur lui-même pour découvrir quel assassin suffisamment
intelligent pouvait agir dans un lieu public et disparaître sans laisser de
trace.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né il y a 66 ans à Bourges, Gérard Larpent a été journaliste dans la presse
départementale, régionale et nationale ; quotidienne, hebdomadaire et
mensuelle. Il a également réalisé des documentaires pour la télévision et
participé à la rédaction d’ouvrages sur l’actualité économique et sociale.
Amateur de vin de Menetou-Salon et de cidre, de crottin de Chavignol et de
crêpes, de vielle et de biniou, il partage désormais son temps entre Berry et
Bretagne.
Quels liens y a-t-il entre le meurtre d’un inconnu dans les jardins de
l’archevêché à Bourges, une agression raciste à Orléans et une série
d’attaques d’agences bancaires dans la région Centre-Val de Loire ? En tentant
de le découvrir, le capitaine de police Yann Bonelli croisera sur son chemin
de grands trafiquants et de petits malfrats, de funèbres barbouzes et de
sinistres terroristes avant de se présenter devant la porte du « Secret
Défense ».
Plongez-vous dans ce polar régional peuplé de trafiquants et de malfrats en
tout genre et découvrez ou redécouvrez la province du Berry.
EXTRAIT
Nelly Couderc se contenta de sourire et pour dissiper la gêne qui venait de
s’installer entre eux elle se mit à détailler le programme de la matinée. Le
ministre de l’Intérieur, le ministre de la Défense et quelques officiels
devaient atterrir directement sur la piste d’Avord et ne rester que peu de
temps pour assister à un hommage aux militaires tués. L’armée se chargeait de
la sécurité dans ce périmètre sous haute surveillance et la police était peu
sollicitée pour l’occasion mais la commissaire devait y assumer son rôle de
représentation.
— Revenons à votre enquête, se reprit-elle soudain. La DGSI s’occupe du
djihadiste et nous n’allons pas marcher sur ses brisées mais le rapprochement
entre le modèle de son arme et ceux vendus par Cénard nous laisse une porte
d’entrée. J’ai appris qu’il fréquentait le club de tir de Bourges. Son
président m’a appelée après avoir reconnu la photo de Boukhari aux actualités
télévisées. Je n’en ai pas encore parlé à la DGSI. Appelez-le de ma part. S’il
sait quelque chose il vous aidera.
Elle griffonna un nom et un numéro de téléphone sur une feuille de bloc-notes
et la tendit à Bonelli.
— Avez-vous eu des renseignements à propos du téléphone portable ? lui
demanda-t-il
— Le SCITT s’en occupe. Je vous le répète c’est entre les mains de la DGSI et
ils ne me font pas leurs confidences. Il faut attendre.
Excusez-moi, il faut que file.
Avant que Bonelli ait eu le temps de réagir, elle avait déjà saisi sa
casquette d’uniforme négligemment posée sur un classeur et quitté le bureau.
Il y resta quelques instants, songeur. Il se doutait bien que la DGSI n’allait
pas l’aider dans son travail. La menace générale du terrorisme était plus
importante que la mort d’un petit malfrat dans un jardin public. Il ne pouvait
donc compter que sur lui-même pour découvrir quel assassin suffisamment
intelligent pouvait agir dans un lieu public et disparaître sans laisser de
trace.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né il y a 66 ans à Bourges, Gérard Larpent a été journaliste dans la presse
départementale, régionale et nationale ; quotidienne, hebdomadaire et
mensuelle. Il a également réalisé des documentaires pour la télévision et
participé à la rédaction d’ouvrages sur l’actualité économique et sociale.
Amateur de vin de Menetou-Salon et de cidre, de crottin de Chavignol et de
crêpes, de vielle et de biniou, il partage désormais son temps entre Berry et
Bretagne.
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