Squares 3 - Apocalypse
EAN13
9791031012254
Éditeur
Les presses littéraires
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Squares 3 - Apocalypse

Les presses littéraires

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791031012254
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Graphique, drôle, profond
Steve Golliot-Villers est-il un génie ? Peu importe, ce n’est qu’un mot. Mais
c’est un immense artiste en qui je crois de toute mon âme. En 2020, alors
qu’explosait en lui son concept Squares, le premier, je lui avais conseillé de
sortir du département et d’aller montrer en terres non conquises de quel bois
il se chauffait. Je me souviens lui avoir envoyé l’appel à candidature de la
Biennale de dessin de Skopje, en Macédoine... Et vous savez quoi ? Bien sûr,
il fut sélectionné et exposé. Il était entré dans la danse, dans les Balkan-
can...
Mais pourquoi faudrait-il aimer le travail de Steve Golliot-Villers ? Est-ce
si important, le dessin ? Le gribouillage diront certains (Concernant ces
tristes sires, la décence me retient de vomir tout le mépris que j’ai pour eux
dans cette préface. N’empêche...) ?
D’abord, les hommes préhistoriques dessinaient, et ce, bien avant de jouer du
trombone à coulisse ou de se fabriquer des slips. Les Égyptiens l’utilisèrent
3 000 ans pour garder traces de leur histoire, et Léonard de Vinci, en sciant,
certes, mais surtout en nous laissant des trésors d’inventions, des croquis de
machines, de schémas de plantes, de cartes, d’autoportraits... Qui osera
affirmer que le dessin serait un art mineur ? À ceux-là, un majeur se dressera
devant eux.
Ce que j’aime dans le monde de Steve, c’est ce foisonnement d’idées, ces
juxtapositions heureuses, ces références universelles qui virevoltent en toute
liberté des arts à la politique, de la philosophie aux sciences et perçoit
ainsi les connexions qui unifient l’univers.
Parfois dystopiques, sombres et désolantes, ses réflexions nous poussent à
considérer l’inconcevable.
Il nous présente un miroir et nous prouve que nous sommes nos meilleurs
ennemis et que nous avons tous une part de responsabilité dans notre société
un peu malade... Mais par un sort heureux, Steve, comme un alchimiste
virtuose, transmute gravité et humour, grâce à la prodigieuse intelligence de
son regard sur les choses.
C’est sans doute ce qui fait, avant tout, un grand artiste : l’intelligence.
Un savant mélange d’extrême sensibilité, de capacité d’analyse chirurgicale,
et de talent pur, presque inné. […]
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