- EAN13
- 9791030414912
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 03/02/2023
- Collection
- Moyenne collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Éditions Allia 15,00
Le Massacre des illusions offre les réflexions de Leopardi consacrées à la
politique, à la société et à l'histoire des civilisations. Rebelle à tout
esprit de système, loin de toute tentation doctrinaire et superstition
rationaliste, il cisèle l'ère du temps par un regard critique incisif, un sens
aigu des détails. Digne héritier de Machiavel, son ironie désespérée, sa
finesse et son pessimisme lumineux le placent dans la lignée des plus grands
moralistes. Observateur lucide de ses semblables, Leopardi fait dans Le
Massacre des illusions un portrait de son époque toujours aussi actuel. À
l’abri de toute idéologie ou récupération, il ne se préoccupe que de ce qu'il
voit : l'homme et son monde. D’une précocité inouïe, Leopardi (1798-1837)
apprend seul une demi-douzaine de langues, dont le grec et l’hébreu, et
s’intéresse à tous les champs du savoir. Adolescent, il livre ses premiers
travaux philologiques, une tragédie et une histoire de l’astronomie, avant
d’écrire des poèmes qui, réunis et publiés en 1831 seulement sous le nom de
Canti, établiront sa gloire. À l’âge de dix-neuf ans, il entame l’écriture du
Zibaldone (Allia, 2003), qui ne sera publié dans son intégralité qu’en 1898.
Jusqu’alors cloîtré, il vit soudain en nomade – Milan, Bologne, Florence,
Pise, Rome, Naples. Il meurt à Naples en 1837, après une indigestion de glace
au citron.
politique, à la société et à l'histoire des civilisations. Rebelle à tout
esprit de système, loin de toute tentation doctrinaire et superstition
rationaliste, il cisèle l'ère du temps par un regard critique incisif, un sens
aigu des détails. Digne héritier de Machiavel, son ironie désespérée, sa
finesse et son pessimisme lumineux le placent dans la lignée des plus grands
moralistes. Observateur lucide de ses semblables, Leopardi fait dans Le
Massacre des illusions un portrait de son époque toujours aussi actuel. À
l’abri de toute idéologie ou récupération, il ne se préoccupe que de ce qu'il
voit : l'homme et son monde. D’une précocité inouïe, Leopardi (1798-1837)
apprend seul une demi-douzaine de langues, dont le grec et l’hébreu, et
s’intéresse à tous les champs du savoir. Adolescent, il livre ses premiers
travaux philologiques, une tragédie et une histoire de l’astronomie, avant
d’écrire des poèmes qui, réunis et publiés en 1831 seulement sous le nom de
Canti, établiront sa gloire. À l’âge de dix-neuf ans, il entame l’écriture du
Zibaldone (Allia, 2003), qui ne sera publié dans son intégralité qu’en 1898.
Jusqu’alors cloîtré, il vit soudain en nomade – Milan, Bologne, Florence,
Pise, Rome, Naples. Il meurt à Naples en 1837, après une indigestion de glace
au citron.
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