- EAN13
- 9791021035546
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 17/09/2020
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Tallandier 22,50
Hindenburg (1847-1934), président de la République de Weimar pendant dix ans,
porte la responsabilité d’avoir appelé Hitler au pouvoir. Mais loin d’être une
erreur de vieillesse, cette décision est dans le droit-fil de toutes ses
positions antérieures. Élevé dans le culte de la grandeur et de la toute-
puissance de l’Allemagne, il n’a jamais répugné à tomber dans l’excès voire
l’extrémisme. Couvert de gloire (largement usurpée) au début de la Grande
Guerre alors même qu’il était déjà à la retraite, Hindenburg a ensuite
constamment abusé de son image pour exercer le commandement suprême et surtout
s’immiscer dans les affaires politiques, quitte à desservir les institutions
et les personnes qu’il révérait pourtant le plus, rompant avec ses amis les
plus proches et plaçant l’empereur Guillaume II lui-même dans des impasses.
Pur produit de la caste des Junkers, il intrigue pour pousser les chefs
militaires et politiques à la démission. Il impose la guerre sous-marine à
outrance et refuse toute paix de compromis. Hindenburg a pris une large part
aux malheurs de l’Allemagne et a été, après la guerre, le grand champion de la
fiction du « coup de poignard dans le dos », l’argument massue des nazis pour
fanatiser les foules allemandes. À partir d’une documentation de première
main, le grand spécialiste des mondes germaniques qu’est Jean-Paul Bled donne
ici la première grande biographie en français de cet homme largement néfaste.
porte la responsabilité d’avoir appelé Hitler au pouvoir. Mais loin d’être une
erreur de vieillesse, cette décision est dans le droit-fil de toutes ses
positions antérieures. Élevé dans le culte de la grandeur et de la toute-
puissance de l’Allemagne, il n’a jamais répugné à tomber dans l’excès voire
l’extrémisme. Couvert de gloire (largement usurpée) au début de la Grande
Guerre alors même qu’il était déjà à la retraite, Hindenburg a ensuite
constamment abusé de son image pour exercer le commandement suprême et surtout
s’immiscer dans les affaires politiques, quitte à desservir les institutions
et les personnes qu’il révérait pourtant le plus, rompant avec ses amis les
plus proches et plaçant l’empereur Guillaume II lui-même dans des impasses.
Pur produit de la caste des Junkers, il intrigue pour pousser les chefs
militaires et politiques à la démission. Il impose la guerre sous-marine à
outrance et refuse toute paix de compromis. Hindenburg a pris une large part
aux malheurs de l’Allemagne et a été, après la guerre, le grand champion de la
fiction du « coup de poignard dans le dos », l’argument massue des nazis pour
fanatiser les foules allemandes. À partir d’une documentation de première
main, le grand spécialiste des mondes germaniques qu’est Jean-Paul Bled donne
ici la première grande biographie en français de cet homme largement néfaste.
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