Émilie ne sera plus jamais cueillie par l'anémone
1 autre image
EAN13
9782897940799
Éditeur
Somme toute
Date de publication
Collection
Répliques
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Émilie ne sera plus jamais cueillie par l'anémone

Somme toute

Répliques

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782897940782
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    11.99

  • Aide EAN13 : 9782897940799
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    11.99
Fabulation théâtrale autour de la mythique poétesse américaine Emily
Dickinson, Émilie ne sera plus jamais cueillie par l’anémone est un hommage à
la présence dans l’instant, une ode aux infinis possibles du langage. Inspirée
par la poésie de celle qui fit sa réputation sur la réclusion et
l’excentricité, la pièce entre dans l’imaginaire de Dickinson plutôt qu’elle
ne la raconte. Au chevet de sa mère mourante, Émilie dialogue avec sa soeur,
imaginée par l’auteur sous le prénom d’Uranie, en digne muse de la musique.
Dans une langue riche et vivante, Garneau épouse les vertiges de la poésie de
Dickinson, traduit son monde avec ses propres illuminations, mais expose aussi
sa vision de la musique, dans une méditation inspirée par le pouvoir des
notes. Le mystère comme le divin, la mort, l’immortalité, les superstitions et
autres refuges humains sont disséqués avec profondeur et légèreté, rappelant
le don de la poétesse pour traiter de l’univers en évoquant sa chambre et son
jardin. Ses éblouissements, pris pour de la folie, nous deviennent proches car
« l’infini est familier à tous dans l’intimité ». Poétesse anticonformiste,
isolée de la société mais ouverte au monde par ses mots, Dickinson rejoint
Garneau à plusieurs égards. Par sa liberté, sa rigueur, mais surtout par son
émerveillement intouchable, immortel. Pièce créée en 1981 au Café de la Place
(Montréal), puis qui s’est jouée à Bruxelles et Berlin en 1982, au Festival
d’Avignon en 1983, à Genève en 1989, à l’Espace Go en 1991, à Genève,
Longueuil, Sherbrooke, Québec et en Suisse en 1999. Une lecture en a été faite
à la Maison de la Culture Rosemont-Petite-Patrie en 2016. Elle a été traduite
en allemand en 1982 et en anglais en 1985.
S'identifier pour envoyer des commentaires.