L'île où les hommes implorent, Chronique d'un désastre amorcé
EAN13
9782882505491
Éditeur
Noir sur Blanc
Date de publication
Collection
Littérature étrangère / Voyage
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'île où les hommes implorent

Chronique d'un désastre amorcé

Noir sur Blanc

Littérature étrangère / Voyage

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782882505491
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    16.99

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En 2012, La Terre est l’oreille de l’ours s’offrait comme une célébration du
Vivant où notations en forêt, spéculations et remémorations se conjuguaient
avec une mosaïque de lectures brassant sciences naturelles, environnement,
éthologie, psychologie, poésie, spiritualité et anthropologie. Cinq ans plus
tard, L’île où les hommes implorent s’attache, le temps de quatre saisons, à
inventorier les éléments constitutifs d’une rapide dégradation des conditions
de vie sur la planète Terre. D’où son sous-titre : « Chronique d’un désastre
amorcé ».Mû par une inquiétude que chaque mois s’emploie à confirmer, l’auteur
n’en ressent que plus fort l’urgence d’explorer la palette des prodiges
recelés par le monde qui s’étiole – ce à travers quatre entités géographiques
: le territoire traditionnel des Innus du Québec-Labrador, l’île du Sud de la
Nouvelle-Zélande, l’île cycladique de Sifnos et la campagne vaudoise où
l’ancien Parisien a choisi de s’établir.De lieux en peuples aimés, Jil
Silberstein dit la splendeur d’un rituel particulier aux Nuu-chah-nulth de
l’île de Vancouver, les prouesses d’une araignée (le Pholque phalangide), les
enjeux du Pléistocène, l’exploration du Pacifique. Il s’initie à la dérive des
continents. Sonde les motifs d’un marbre antique du sanctuaire de Delphes.
Retrouve au cœur de la forêt subarctique le peuple innu dépossédé par le
colonialisme. Célèbre l’écrivaine américaine Annie Dillard, le Tao te king et
son cher Joachim Du Bellay.D’une telle démarche « tous azimuts » résulte
l’irrésistible goût d’observer à son tour. Et de chérir ce qui peut l’être
encore.Né à Paris en 1948, Jil Silberstein se fixe en Suisse après bien des
voyages, travaille dans l’édition et dirige la revue Présences. Lors d’un
séjour en Amérique du Nord, il rencontre les Indiens du Québec-Labrador, et
amorce une série de textes entre voyage et ethnologie : Innu, Kali’na et Dans
la taïga céleste (Albin Michel). Poète, essayiste, lauréat du prix Schiller,
traducteur de Trakl, Miłosz et T. E. Lawrence, il est l’auteur de La Terre est
l’oreille de l’ours (Éditions Noir sur Blanc, 2012) et des Voix de Iaşi
(2015).
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